Le dimanche 17 novembre 2024, au Centre le Montmartre à Québec, un événement marquant a réuni des leaders religieux de diverses communautés pour une prière collective en faveur de la paix mondiale. Dans un contexte mondial où les conflits armés se multiplient et où les tensions intercommunautaires semblent être à leur comble, cette rencontre a offert un espace de communion et d’espérance. Unissant croyants et croyantes dans un élan de solidarité, elle a témoigné de la puissance de la foi et de l’espoir dans la quête d’un monde plus pacifique. Une autre activité dans la foulée du 350e anniversaire de fondation de l’Église catholique!

Deux médias se sont déplacés pour l’occasion, voici leur compte-rendu : 

Unir les croyants face à la violence mondiale

L’événement s’inscrivait dans un contexte de violence croissante à l’échelle mondiale. Alors que la guerre en Ukraine dure depuis près de trois ans et que le conflit au Proche-Orient continue de ravager des vies, les organisateurs ont voulu créer un espace de rencontre pour dépasser les frontières religieuses et culturelles. La prière interreligieuse était une réponse à la montée de la peur de l’autre et de la division, en vue de promouvoir une paix durable fondée sur la compréhension et l’humanité partagée.

Une diversité de voix pour un même message

Cette prière a réuni des représentants de plusieurs communautés religieuses présentes à Québec : juive, bouddhiste, musulmane, chrétienne, baha’ï, ainsi que des membres des Premières Nations. Parmi les leaders présents, on retrouvait notamment Joachim Lahiani, de la congrégation juive Beth Israël Ohev Sholem, Boufeldja Benabdallah, porte-parole du Centre culturel islamique de Québec, Raymond Gros-Louis, représentant du Conseil des Sages de la nation Huronne-Wendat, Mgr Bruce Myers, évêque anglican de Québec et le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec. 

Un rituel de paix entre traditions

L’événement a commencé par un rituel autochtone dirigé par Raymond Gros-Louis, avant que chaque communauté religieuse ne prenne la parole pour prier selon ses traditions. Ces moments de prière ont offert un témoignage puissant : malgré nos divergences religieuses, nous partageons tous un même désir de paix, et ce changement de mentalité, qui transforme la peur en appréciation de l’autre, est essentiel à la réconciliation et à l’harmonie.

Un avenir de fraternité

Cet événement a aussi porté un message fort pour l’avenir : celui d’un monde où les communautés religieuses peuvent se rassembler, mettre de côté leurs divergences et œuvrer ensemble pour la paix. En ponctuant la cérémonie avec des chants de fraternité, la chorale de jeunes AdVitam a rappelé un espoir profond : « Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère », un appel à la solidarité et à l’harmonie.

Le message était clair : la paix commence en chacun et chacune de nous, entre nous localement, et a des répercussions partout autour du globe. 

Cette initiative portée par le répondant diocésain au dialogue interreligieux, le diacre Pierre Lefèbvre, ainsi qu’un comité organisateur, s’inscrivait parfaitement dans les objectifs du 350e anniversaire du diocèse de Québec.