En septembre dernier, le cardinal Lacroix a proposé une pause dans la catéchèse pour les enfants en vue « d’une conversion pastorale et missionnaire pour que de nouvelles générations de personnes baptisées rencontrent le Christ et s’engagent à sa suite ». En effet, une de nos priorités diocésaines est de nous outiller pour transmettre la foi aux adultes. Difficile de travailler avec les enfants cette année, à cause de la pandémie : nous mettons ce temps de pause à profit, pour réfléchir et planifier, dans un domaine un peu nouveau pour nous…

Voici un vidéo présenté en septembre 2020 par l’Archevêque de Québec, qui présentait les orientations pastorales audacieuses qu’il met en place, pour répondre aux défis actuels. Concernant la pause en catéchèse des enfants, son interpellation débute à 2:58.

Cet article de l’agence Présence permet d’approfondir le sens de cette pause.

De plusieurs côtés, des personnes de notre Église diocésaine se mettent en marche et travaillent à cet objectif.

 

Guide de discernement pour les équipes pastorales

Saviez-vous qu’un guide a été préparé pour vivre le temps de discernement en vue de prioriser les adultes?

 

Session de formation pour s’initier à l’éducation de la foi des adultes

Dans l’article publié dans notre revue diocésaine Pastorale-Québec en décembre 2020, et reproduit ci-dessous (ou ici en pdf), découvrez également la formation offerte pour vivre ce passage, et les témoignages de l’enthousiasme avec lequel elle est reçue. Pour plus d’informations et les témoignages complets, un reportage a également été réalisé sur cette session: cliquez sur la vidéo!

Ce temps d’arrêt-là est une grâce! 

« Quand la pause en catéchèse a été proposée, nous nous sommes arrêtés en plein milieu d’un parcours. Il ne restait que quelques catéchèses à faire avant les célébrations de la Première communion et du Premier pardon.

Avec une équipe dynamique et enthousiaste, nous avons déjà vécu les deux premières étapes de la réflexion, qui donnent la vision d’ensemble et nous font regarder tout ce qui se fait déjà dans notre milieu. Nous entrons dans l’étape 3: nous allons commencer à rêver!

Ce qu’on faisait n’était pas tout à fait mauvais. C’était le fruit de décennies de catéchèses, des programmes que nous avons bonifiés selon les époques. Les choses n’ont pas bien changé au niveau du fond. Ce qui est nouveau, c’est le retour à la simplicité de l’Évangile: aller deux par deux, essayer d’évangéliser un adulte à la fois. Susciter la rencontre de Jésus-Christ, leur faire expérimenter, plutôt que de simplement redonner des éléments rationnels.

Ce qui m’anime, m’enthousiasme, c’est de savoir que je ne recommencerai pas ce que je faisais avant. Ce n’est pas que je n’étais pas heureux… mais je sentais très bien qu’il fallait faire autre chose. C’était une grosse machine qui ne s’arrêtait jamais et qui nous laissait peu de temps pour amorcer une véritable réflexion. Des questions demeurent, bien sûr. Chaque année, nous avons 200 à 300 enfants avec leurs familles… Je sais qu’après la pandémie, le téléphone va se remettre à sonner. Que ferons-nous avec eux? Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut plus faire ce qu’on faisait avant la pandémie. Nous voulons porter du fruit, innover, être au diapason de la nouvelle évangélisation. Ce temps d’arrêt-là est une grâce! »

Alain Leboeuf, agent de pastorale
Paroisse Notre-Dame-de-Beauport