Quand on se demande si une personne est prête à vivre une première communion, il y a dans les réflexions des sections précédentes deux repères: la personne connaît-elle assez le Christ, a-t-elle assez découvert, dans sa tête et dans son cœur, la façon dont il a donné sa vie au Père pour vouloir, à son tour, prendre cet engagement de lui offrir sa vie?
Et a-t-elle le désir de former « un seul Corps et un seul Esprit » avec ceux et celles avec qui elle partagera le pain eucharistique? Entendons par là non seulement un beau vœu pieu, mais un engagement à œuvrer à la construction de cette fraternité?
Il reste ici à identifier quelques INDICES qui permettraient, dans un sain discernement, de repérer ces dispositions. Mais il y a là assurément des pistes à explorer pour un repositionnement de la première communion dans une société qui ne fait plus de tous ses citoyens, de façon automatique, de « petits chrétiens »…