Le dimanche 18 septembre dernier a eu lieu un des événements majeurs de la pastorale jeunesse de l’archidiocèse de Québec : le pèlerinage jeunesse. C’était la première fois que je prenais part à cette activité. Motivé par la curiosité de voir comment se passe une journée de marche de jeunes et le désir de rencontrer d’autres jeunes du diocèse, j’attendais patiemment le jour « J ».

Tôt le matin, les gens commençaient à arriver à la Maison du Renouveau, le lieu de rassemblement. Premier constat : Il y a des jeunes et des moins jeunes qui ont répondu à l’appel. Plus d’une centaine de jeunes ont fait le déplacement. Nous avons fait 16 km de marche, de Beauport au Vieux-Québec.

Plusieurs grands moments ont contribué à rendre cette journée de marche inoubliable. Entre autres activités, il y a eu la présentation du père Henri Roy. Un homme de notre temps qui a su trouver la voie pour conduire d’autres à Dieu pendant une période de changements. Un couple qui l’a connu a exprimé comment cet homme les avait marqués par son désir de Dieu et son amour pour la Bible.

Les jeunes pèlerins ont été accueillis par les Dominicaines missionnaires adoratrices dans leur jardin pour se reposer et prendre leur lunch. Par la suite, les sœurs ont présenté une causerie sur mère Julienne, leur fondatrice. Une femme exceptionnelle originaire de la basse ville. Elle était d’une persévérance exemplaire. L’Eucharistie a été le centre de sa vie; c’est là qu’elle a puisé la force nécessaire pour travailler pour Dieu.

L’animation a été au rendez-vous. Les jeunes de la communauté Marie-Jeunesse ont marqué tout le parcours par la joie qu’ils transmettaient et l’animation qu’ils dirigeaient. Grâce à eux, l’Eucharistie du jour a été vivante et priante.

Le dernier endroit que nous avons visité avant la clôture de l’activité à la cathédrale fut la chapelle des pères jésuites. Là, un jeune jésuite a mis les pèlerins en contact avec l’histoire de cette communauté qui a marqué le Québec particulièrement au niveau de l’éducation et de la spiritualité. Regardant le parcours que les pèlerins avaient fait, le jésuite en question leur a fait remarquer que tous ces hommes et femmes (Marie de l’Incarnation, les saints martyrs jésuites, sœur Julienne du Rosaire, etc.) qui ont vécu ici accompagnaient encore l’Église d’ici dans son cheminement.

Sur le parcours du pèlerinage, certains supportaient les pèlerins de diverses manières : en klaxonnant, en lançant un cri de joie, en souriant aux participants. D’autres par contre, étaient dans l’étonnement. Ceux-là, peut-être, avaient cru à la mort de l’Église d’ici. Toutefois, ce pèlerinage du début de l’année de mission a été un signe visible du fait que « l’Église du Québec ne se meurt pas, elle se transforme! » pour reprendre les mots de Mgr Lacroix.