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Saint-Charles-de-Limoilou accueillera… Machine de Cirque!

Les représentants de la paroisse de Limoilou et du diocèse de Québec annoncent une grande nouvelle pour la valorisation de l’église Saint-Charles-de-Limoilou! La paroisse Saint-François-de-Laval signe une entente avec l’organisme Machine de Cirque, qui sera locataire de l’édifice pour une période de trois ans.

Au cours des dernières semaines, plusieurs investisseurs, mécènes et organismes intéressés à louer l’église, ont manifesté à la paroisse leur désir de contribuer à la valorisation de Saint-Charles-de-Limoilou.

Les possibilités de collaboration avec Machine de Cirque se sont révélées enthousiasmantes. Il s’agit d’un organisme de la ville de Québec dont la mission est de rassembler les différents acteurs du milieu des arts et de la technologie autour de projets de production de spectacles de cirque. Un contrat de location de trois ans a été signé ce vendredi 13 novembre. Les deux parties envisagent un partenariat à long terme afin de préserver l’église St-Charles-de-Limoilou et son volet patrimonial.

Rappelons que pendant quatre ans, la Paroisse de Limoilou s’était engagée auprès de l’organisme Espace d’Initiatives à ne pas chercher d’autres investisseurs éventuels. Au terme de l’entente, le 1er septembre dernier, elle a accueilli diverses propositions. Puisque l’organisme Machine de Cirque devait se relocaliser rapidement en raison d’une fin de bail, un accord prometteur a pu être conclu avec la paroisse à l’intérieur de délais très courts. 

La nouvelle a été annoncée ce matin aux responsables d’Espace d’Initiatives, lors d’une rencontre Zoom, explique Mme Diane Dupuis, directrice générale de la paroisse. Le chanoine Mario Duchesne, vicaire général de l’Église catholique de Québec, précise qu’il a été en communication fréquente avec Espace d’Initiatives au cours des derniers mois, des dernières semaines. « Nous comprenons et accueillons leur vive déception, et je souhaite aux artisans de ce projet de pouvoir continuer à s’investir pour leur communauté », partage-t-il.

Malgré les remous engendrés par la récente décision, les deux parties ne cachent pas leur soulagement : les fonds amenés combleront progressivement les frais d’opération de l’édifice. Un nouveau chapitre s’ouvre, qui permet d’envisager la préservation de cette église d’une grande valeur patrimoniale.

Évangile du dimanche 15 novembre

« Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup » (Mt 25, 14-30)
https://www.aelf.org/2020-11-15/canada/messe#messe1_lecture4
Ou la lecture brève : (Mt 25, 14-15.19-21)
https://www.aelf.org/2020-11-15/canada/messe#messe1_lecture5

Vidéo thématique
Les talents  4m21
https://www.ktotv.com/video/00099788/quest-ce-que-le-talent

Questions pour l’échange, à votre choix :

  • Quels talents avez-vous en main?  Nommez un ou deux talents que vous mettez au service de vos frères et sœurs?
  • Faites-vous des liens entre la vidéo et l’Évangile de ce dimanche?

InfoECDQ – 13 novembre 2020

Voici des suggestions d’informations à partager dans votre milieu ou à imprimer dans les feuillets paroissiaux.

Archives infoECDQ

NOUVELLES

Accueillir la vie d’après
Mgr Marc Pelchat au salon du livre de Montréal 

Ne manquez pas le lancement du livre “Accueillir la vie d’après. Réflexions pour un temps de pandémie” de Mgr Marc Pelchat, avec la visioconférence du 14 novembre, à 13h! On peut y assister en cliquant ici. 

Le livre Accueillir la vie d’après. Réflexions pour un temps de pandémie de Mgr Marc Pelchat, sera présenté au Salon du livre virtuel de Montréal du 12 au 20 novembre 2020. Il y aura possibilité de s’inscrire pour une rencontre virtuelle avec Mgr Pelchat pour les personnes qui auront acheté son ouvrage.  

Il s’agit d’un essai pour apporter un peu de lumière à notre route en ce temps de pandémie. Les crises sont un temps d’épreuve mais elles offrent aussi l’occasion d’un renouveau. La pandémie de COVID-19 a été riche d’expériences et de redécouvertes humaines et spirituelles. Tirerons-nous de ce vécu des leçons durables pour notre mode de vie, nos relations, notre société, notre économie mondialisée? 

 

 

Table ronde sur Fratelli tutti
Le cardinal Lacroix à la télévision colombienne Cristovisión 

Notre Archevêque lance une invitation à nos frères et sœurs hispanophones :  

« Voici une opportunité de nourrir votre réflexion sur le thème de la fraternité. J’aurai la joie de participer à une table ronde pour la Télévision Cristovisión, de Colombie: rendez-vous ce samedi 14 novembre, à 8 h du matin, ou en reprise à 20 h. 

Una invitación a mis hermanos y hermanas de habla hispana: ¡una oportunidad para reflexionar sobre el tema de la fraternidad! Tendré el placer de participar en un conversatorio para la televisión colombiana Cristovisión: nos vemos este sábado 14 de noviembre a las 8 de la mañana, o de nuevo a las 8 de la noche. 

 

 

Nouvelles nominations : économat et direction des services administratifs 

Notre archevêque a nommé cette semaine M. Sylvain Marcotte à titre d’économe diocésain et Mme Catherine Sugère à titre de directrice des Services administratifs. 

Vous pouvez lire ici le message d’annonce officiel : https://www.ecdq.org/nouvelles-nominations-aux-services-diocesains  

Toutes nos félicitations à ces deux responsables qui relèvent le défi, et merci pour votre engagement! Nous en profitons pour remercier sincèrement M. Daniel Dufour, qui a occupé ces fonctions avec compétence et générosité jusqu’en octobre 2020.

 

 

Pour semer lumière et espérance
Marche silencieuse dans le Vieux-Québec 

À l’invitation du très révérend Christian Schreiner, recteur de la cathédrale anglicane de Holy Trinity, une marche silencieuse aura lieu samedi le 14 novembre à 19 h, à partir de la Place d’Armes (le petit parc devant le Château Frontenac).  

Le cardinal Gérald C. Card. Lacroix répondra à cette invitation qu’il appuie par ces mots: « Je participerai à cette marche en silence, solidaire de nos frères et soeurs touchés par cet acte de violence qui a brisé des vies dans la nuit du 31 octobre dans notre Vieux-Québec. Chandelle à la main, je demanderai à Dieu de faire de nous des semeurs de lumière et d’espérance. » La distanciation sera respectée. Veuillez apporter votre masque… et un lampion! 

 

 
«Tends ta main au pauvre» (Si 7, 32)

15 novembre: La 4e Journée Mondiale des Pauvres 

Dimanche le 15 novembre prochain, c’est la quatrième Journée Mondiale des Pauvres telle qu’instituée par le pape François. On peut lire ici le message du pape François à cette occasion.  

Nous avons fait une petite incursion chez Mgr Pelchat… qui a préparé un bon repas pour un organisme qui œuvre auprès des femmes de la rue. Vous voulez venir avec nous? La vidéo est ici!  

C’est une invitation pour nous toutes et tous à tendre la main à notre tour. Que pourrions-nous faire pour souligner cette journée? Un don en argent, en nature ou en temps… envers une personne ou un groupe de notre entourage?  

 

 

Devant l’augmentation des persécutions religieuses
Mercredi 18 novembre 2020, c’est le Mercredi Rouge 

Le Mercredi Rouge est destiné à rappeler que des chrétiens souffrent de persécution et de discrimination religieuse, encore en 2020Le mercredi 18 novembre prochain, l’Aide à l’Église en Détresse Canada (AED) soulignera pour une troisième année consécutive le Mercredi Rouge. Lors d’une rencontre virtuelle d’écoute, de réflexion et de prière, l’archevêque d’Abuja au Nigeria Mgr Ignatius Kaigama, Sœur Micheline Lattouf du Liban, les archevêques de Montréal, Toronto et Vancouver et plusieurs autres personnes, seront réunis  

Pour accommoder le plus de personnes possible, deux diffusions auront lieu: 19h et 21h. Les participants devront s’inscrire à l’activité virtuelle, sur Eventbrite à l’adresse suivante: https://www.eventbrite.ca/e/inscription-mercredirouge-128123997325.  Plus d’informations sur le site de l’AED. 

 

 

Photo: Archives Ecdq.tv

Solidaires avec les petites franciscaines de Marie
Dans l’épreuve d’une éclosion de COVID-19 

La communauté des petites franciscaines de Marie est frappée de plein fouet par la COVID-19: cinq sœurs sont décédées et dix-sept religieuses en tout ont contracté la maladie, comme on l’apprenait dans les médias, ici et iciNotre sympathie et nos prières vont vers vous, chères sœurs!  

 

 

Bientôt l’Avent… 
Le Carnet de l’Avent: Espérer sa présence 

Le confinement prolongé donne l’impression que l’année 2020 s’apparente à un carême qui n’en finit plus. L’hiver cogne à notre porte alors qu’on se croit en plein désert… 

Heureusement une nouvelle année liturgique débute bientôt avec l’Avent ! Belle occasion pour réactiver notre espérance fatiguée par une Parole qui nourrit et une Présence qui réconforte. Voilà ce que propose le Carnet pour l’Avent et le temps de Noël « Espérer sa présence ». Ses réflexions pourront alimenter les échanges dans les Maisonnées et même ressourcer les gens qui fréquentent habituellement peu les églises.  

Le Carnet vous intéresse? Cliquer ici pour le pour commander. Dans cette vidéo présentative, l’auteur du carnet de cette année en explique également la visée et l’esprit! 

 

CALENDRIER DACTIVITÉS  

Pandémie oblige, de nombreux événements ont été annulés ou reportés. Cependant, quelques activités reprennent dans nos milieux, en mode présentiel ou sur internet. Nous invitons les communautés chrétiennes de notre diocèse à nous faire parvenir les invitations quelles souhaitent voir apparaître sur le calendrier qui se trouve en page daccueil du site www.ecdq.org 

Courage, solidarité, espérance! 

ACTIVITÉS

Vous pouvez maintenant cliquer sur ce lien pour prendre connaissance des activités offertes dans notre diocèse : www.ecdq.org/activites/

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Le 15 novembre 2020, La 4e Journée Mondiale des Pauvres

«Tends ta main au pauvre» (Si 7, 32)
Le 15 novembre 2020: La 4e Journée Mondiale des Pauvres 

Dimanche le 15 novembre prochain, c’est la quatrième Journée Mondiale des Pauvres telle qu’instituée par le pape François. On peut lire ici le message du pape François à cette occasion.  

Nous avons fait une petite incursion chez Mgr Pelchat… qui a préparé un bon repas pour un organisme qui œuvre auprès des femmes de la rue. Vous voulez venir avec nous? La vidéo est ici!  

C’est une invitation pour nous toutes et tous à tendre la main à notre tour. Que pourrions-nous faire pour souligner cette journée? Un don en argent, en nature ou en temps… envers une personne ou un groupe de notre entourage?  

Nouvelles nominations aux services diocésains

Notre archevêque a nommé cette semaine M. Sylvain Marcotte à titre d’économe diocésain et Mme Catherine Sugère à titre de directrice des Services administratifs. 

Toutes nos félicitations à ces deux responsables qui relèvent le défi! Nous en profitons pour signifier notre grande reconnaissance à M. Daniel Dufour, qui a occupé ces fonctions avec compétence et générosité jusqu’en octobre 2020. 

Voici l’annonce officielle, qui a été faite le 12 novembre par le le chanoine Mario Duchesne, modérateur de la curie et vicaire général :

Mes salutations fraternelles à toute la communauté diocésaine, 

Suite à la demande faite à l’Archevêque par M. Daniel Dufour, économe, de devancer la date de fin de ses mandats, et après les consultations faites au Collège des consulteurs et au Conseil des affaires économiques, j’ai le plaisir de vous annoncer que Monseigneur l’Archevêque a nommé M. Sylvain Marcotte à titre d’économe diocésain et Mme Catherine Sugère à titre de directrice des Services administratifs.   

Nous sommes heureux de ces nominations, tant pour Mme Sugère qui a une bonne connaissance de l’organisation administrative diocésaine et qui continue de faire partie de notre équipe à titre de directrice, que pour M. Marcotte qui possède une bonne expérience et fait preuve d’un grand intérêt pour l’Église diocésaine. 

La démarche de remplacement de l’économe diocésain a donné lieu à une réflexion et un travail en profondeur concernant les rôles et les fonctions de chacun, les besoins et les services à mettre en place, la nécessité du transfert de dossiers, de connaissances et d’intégration.  Cette démarche se poursuit encore. 

Avec les membres de la Corporation de l’Archevêque catholique romain de Québec et en mon nom personnel, je félicite Mme Sugère et M. Marcotte non seulement pour leur nomination respective, mais aussi pour leur engagement au sein de notre communauté ecclésiale. 

 

Abbé Mario Duchesne, ch. t.

Modérateur de la curie diocésaine

Vicaire général

L’Encyclique Fratelli Tutti : Un baume pour ce temps de crise

Article tiré de la revue Pastorale-Québec, novembre 2020

Par René Tessier

 

L’Encyclique Fratelli Tutti (« Tous frères », une expression empruntée à saint François d’Assise), la 3e du pape François, nous propose carrément de reconstruire notre monde. Signée le 4 octobre, en la fête du Poverello, elle vient redire au monde entier l’urgence de se concentrer sur le bien commun, car rien de ce qui est humain n’est étranger à l’Église; conformément au début de la Constitution conciliaire Gaudium et Spes.

Une fraternité sans frontières, réclame le Pape dès ses premières lignes. Il est inspiré par François d’Assise mais aussi par le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, signé avec le grand imam Ahmad Al-Tayyeb, à Abu Dhabi en février 2019. (On en retrouve le texte intégral au # 285 de l’Encyclique.)

Un tel appel avait sans doute besoin d’être relancé et solidement appuyé « dans ce monde plein de tours de guet de murs défensifs » (#4 de l’Encyclique). En huit chapitres et 287 paragraphes, le chef de l’Église catholique romaine fait valoir que l’évolution historique ne correspond pas toujours au progrès, que le recul des droits humains est manifeste, que nous avons encore à apprendre les avantages de la rencontre avec l’autre différent de nous… Il plaide surtout pour un amour qui s’étende au-delà des frontières, tant les frontières géographiques que les limites que nous nous imposons.

 

Torsions et distorsions de notre époque

Le premier chapitre, intitulé « Les ombres d’un monde fermé », met la table pour la suite. Les conflits de toutes sortes, même ceux qu’on croyait dépassés, se multiplient: « les nationalismes fermés refont surface, exaspérés, rancuniers et agressifs » (#11). Le bien n’est jamais acquis une fois pour toutes. « La fin de la conscience historique » (#13) permet de manipuler plus aisément les masses, à commencer par les plus jeunes. Les concepts les plus appréciables sont détournés de leur sens: « Que signifient aujourd’hui certains termes comme la démocratie, la liberté, la justice, l’unité? » (#14)

Loin de la recherche du bien commun, la politique se réduit souvent à « des recettes de marketing éphémères » (#15) axées sur la destruction d’autrui. Le manque d’enfants et l’abandon de personnes âgées esseulées caractérisent notre postmodernité. Les droits humains proclamés il y plus de 70 ans « ne sont pas assez universels » (#22), à cause « d’un modèle économique fondé sur le profit, qui n’hésite pas à exploiter, jeter et même tuer l’homme ». L’esclavage, la traite des personnes, persistent et sont devenus « un problème mondial, qui exige d’être pris au sérieux par l’humanité dans son ensemble » (#24). On aimerait croire que la mondialisation a rapproché les peuples; en fait, « le rêve de construire ensemble la justice et la paix semble être une utopie d’autres temps » (#30).

Si l’actuelle pandémie peut aiguillonner notre conscience d’appartenir à une même humanité, vulnérable, au sortir de celle-ci, nous serons sans doute tentés « de tomber encore plus dans un consumérisme fiévreux et de nouvelles formes d’autoprotection égoïste » (35). Déjà, trop de personnes âgées sont mortes « faute de respirateurs, en partie à cause du démantèlement des systèmes de santé année après année » (#35).

À propos des migrants, le Pape répète d’abord que « le droit de ne pas émigrer, c’est-à-dire être en mesure de rester sur sa propre terre, doit être réaffirmé » (#38, évoquant un Message de Benoît XVI en 2012). Exposés aux trafiquants sans scrupule, rongés par le déracinement, les migrants voient trop souvent leur dignité bafouée, comme François l’a maintes fois déploré depuis les débuts de son pontificat. Il dit comprendre certaines craintes à leur endroit mais avance : « Une personne et un peuple ne sont féconds que s’ils peuvent intégrer de façon créative l’ouverture aux autres » (#41).

L’essor des communications électroniques a instillé de nouveaux dangers: « Tout devient une sorte de spectacle qui peut être espionné, supervisé, et la vie est exposée à un contrôle constant » (#42). Dans cette dynamique grandit le mépris de l’autre, gardé soigneusement à distance, mais dont nous pouvons en même temps investir l’existence. Ainsi les relations numériques « cachent et amplifient généralement le même individualisme qui est exprimé dans la xénophobie et le mépris pour les faibles » (#43). Le fait que maintes plateformes regroupent uniquement des utilisateurs aux vues similaires « facilite la diffusion de l’information et de fausses nouvelles, fomentant les préjugés et la haine » (#45). Ce repli sur soi malgré les contacts externes « empêche la réflexion sereine qui pourrait nous conduire à une sagesse commune » (#49).

Malgré tout cela, François en appelle à cette espérance à laquelle il conviait les jeunes à La Havane en 2015: « L’espoir est audacieux, il sait regarder au-delà du confort personnel (…) pour s’ouvrir à de grands idéaux qui rendent la vie plus belle et digne » (#55). À l’appui de cet énoncé, le témoignage de tous ces héros ordinaires, soignants et autres, que la pandémie nous aura fait découvrir : « ils ont compris que personne ne se sauve (seul) » (#54). 

 

La solidarité en action

La parabole du bon Samaritain (Luc 10, 25-37) constitue le socle du 2e chapitre. Celui-ci ose élargir l’impératif traditionnel de prendre soin de son prochain pour l’étendre à tous; ce qu’à vrai dire, plusieurs passages du Premier et du Nouveau Testament soutenaient déjà à l’époque. Même au temps des premières communautés chrétiennes, « saint Paul a exhorté à faire preuve de charité entre eux et envers tous » (#62). Le bon Samaritain, écrit le pape François, contrairement à plusieurs autres avant lui, « a su tout mettre de côté devant cet homme blessé et, sans le connaître, l’a considéré digne de recevoir le don de son temps » (#63); ce temps devenu si précieux de nos jours. La parabole, venue en réponse à la question de savoir qui est notre prochain, « nous invite à ressusciter notre vocation de citoyens de notre pays et du monde entier, bâtisseurs d’un nouveau lien social » (#66).

À la clef, le refus de l’exclusion. Et « une caractéristique essentielle de l’être humain, si souvent oubliée: nous sommes faits pour la plénitude qui ne se réalise que dans l’amour » (#68). Or, ajoute l’Encyclique, « dès que nous sommes en route, nous sommes invariablement confrontés à l’homme blessé » (#69). Aux yeux du Saint-Père, les personnes marginalisées sur le bord de nos routes se sont multipliées ces dernières années, comme l’actualité le nous confirme régulièrement. On voit les risques d’une « dangereuse indifférence » (#73). Ceux qui passent à distance dans le récit étaient des religieux, souligne François; de quoi nous interpeller directement.

C’est dans cette veine que François remet en question la traditionnelle notion de « la guerre juste », les conflits armés étant intrinsèquement injustes. La guerre est redevenue une menace constante de nos jours. Avec le développement des nouvelles technologies de combat, avance le Pape, « nous ne pouvons plus considérer la guerre comme une solution, puisque les risques l’emporteront probablement toujours sur l’utilité hypothétique qui lui est attribuée » (#258). Et la mondialisation de la planète lie le sort des uns à celui des autres, de sorte que « nous vivons alors une guerre mondiale en morceaux » (#259). Saint Jean XXIII n’écrivait-il pas, déjà en 1963: « Il est presque impossible de penser qu’à l’ère atomique, la guerre peut être utilisée comme instrument de justice » (Pacem in Terris, #67). Et la dissuasion nucléaire a fait son temps, impuissante devant le terrorisme, les conflits asymétriques, les problèmes de cyber-sécurité, la crise écologique…

Sur la peine de mort, François de reprendre ce qu’il déclarait en 2017, pour le 25e anniversaire du Catéchisme de l’Église catholique, dans la foulée de saint Jean-Paul II : la peine de mort n’est ni légitime ni juridiquement utile. Pareille opposition a d’ailleurs persisté depuis les débuts de l’histoire de l’Église. Dans cette foulée, Francois affirme; « Il est impossible d’imaginer qu’aujourd’hui les États ne peuvent disposer d’autres moyens que la peine de mort pour défendre la vie d’autres personnes contre un agresseur injuste ». (#267)

Somme toute, « pour les chrétiens, les paroles de Jésus prennent aussi une autre dimension, transcendante: elles impliquent de reconnaître le Christ lui-même dans chaque frère abandonné ou exclu » (#85). Alors que l’unité profonde qui relie les trois personnes de la Trinité devrait nous indiquer la direction à suivre, l’Église, reconnaît François, « a eu besoin de beaucoup de temps pour condamner fermement l’esclavage et diverses formes de violence » (#86). Le catéchisme et la prédication devraient, ajoute-t-il, adopter plus clairement ce regard et cette préoccupation.

 

Un monde plus ouvert

Dans son optique d’une fraternité universelle, le pape François conteste un des dogmes du libéralisme : « La simple somme des intérêts individuels n’est pas ne mesure de générer un monde meilleur pour toute l’humanité. » (#105) Pour que se réalise le droit fondamental de tout être humain à vivre dans la dignité, il nous faut combattre le virus de l’individualisme, qui se répand activement. L’Encyclique s’inquiète de « la tendance à une revendication toujours croissante des droits individuels » (#111) au détriment du bien commun et des droits de tous. La nécessaire solidarité passe par « la fonction sociale de toute forme de propriété privée » (#120), sachant que « la Tradition chrétienne n’a jamais reconnu comme absolu ou intouchable le droit à la propriété privée ».

Après avoir redit que « la mission éducative de la famille est première et essentielle » (#114), le Pape nomme les deux ingrédients centraux dans la construction d’un monde meilleur : la bienveillance et la solidarité. Sur cette base, il rêve d’une « éthique des relations internationales » (#126) et questionne le poids de la dette extérieure sur certains pays pauvres.

Le phénomène des multiples migrations internationales induit des défis complexes. « Nos actions en faveur des migrants qui arrivent se résument en quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer » (#129). François reconnaît le droit des communautés d’accueil à préserver leur culture; pour elles, en revanche, l’arrivée de migrants signifie « des opportunités d’enrichissement » (#133), tout comme Juifs et Italiens ont modelé la culture de l’Argentine. Il suggère que cesse l’utilisation trop récurrente du terme « minorités », propice aux discriminations (#131). De même, comme l’énonce la Déclaration d’Abou Dhabi, « la relation entre l’Occident et l’orient est une nécessité mutuelle incontestable » (#136), chaque civilisation venant au secours de l’autre. Ce genre de dialogue peut se vivre d’autant mieux que chacun conserve son identité propre, ses spécificités; autrement l’unité visée sera celle de la tour de Babel (#144).

 

Oser l’amour au plan politique

Ce qui précède ne peut faire abstraction de considérations générales sur la politique. Au dangereux populisme, qui assied sa popularité en nourrissant « les penchants les plus bas et les plus égoïstes de certains secteurs de la population », François oppose une approche politique respectueuse de toute sa population et soucieuse des intérêts à plus long terme. Car « aider les pauvres avec de l’argent ne peut constituer qu’un remède temporaire » (#162). Félix Leclerc n’aurait pas dit mieux : « La meilleure façon de tuer un homme… » Le travail est aussi « un moyen de croissance personnelle, d’établir des relations saines, de s’exprimer, de partager des dons, de se sentir co-responsable… » (#162) Par ailleurs, le bon vieux principe éculé de la liberté des marchés ne règle pas tout, loin de là. Évoquant sans la nommer la « main invisible » qui devrait réguler les échanges, le Pape identifie au sein du néolibéralisme « une pensée pauvre et répétitive » (#168).

Devant « la perte de pouvoir des États-nations » (#172) à laquelle on assiste en ce 21e siècle, Francois rappelle « qu’une réforme est nécessaire, à la fois de l’Organisation des Nations unies et de l’architecture économique et financière internationale » (#173). En effet, il faut empêcher que « cette Organisation (l’ONU) soit délégitimée ». Il souhaite ouvertement l’émergence d’une « famille des nations » au service du bien commun.    

Contrairement à certaines idées reçues, la politique devient un lieu d’expression éminent de la charité, quand elle s’évertue à « créer des processus sociaux de fraternité et de justice pour tous »; à rebours de tout individualisme. La réflexion sur les incarnations politiques de l’amour (efficace, attentif, tolérant…), aux paragraphes 190-197, mérite certainement d’être lue.   

 

De la nécessité d’un dialogue continu

« Le dialogue persévérant et courageux ne fait pas la une comme les désaccords et les conflits, mais il aide discrètement le monde à mieux vivre, beaucoup plus que nous ne pouvons imaginer » (#198). Le dialogue ne passe pas à travers « des monologues qui se déroulent parallèlement » (#200). Il exige aussi la communication entre les disciplines du savoir (#204). Il faut s’assurer que les moyens de communication, en particulier l’internet, « nous orientent réellement vers la rencontre généreuse, vers la recherche sincère de la vérité complète » (#205).

Sont aussi pointés le relativisme et le refus de reconnaître l’existence d’une vérité objective, à investiguer ensemble. Trop souvent de nos jours, « il n’y a pas de bien et de mal en soi, seulement un calcul des avantages et des inconvénients » (#210). Aussi le dialogue espéré tiendra compte de « valeurs fondamentales qui vont au-delà du consensus, « dont nous reconnaissons » qu’elles transcendent nos contextes » (211).

L’Encyclique, somme toute, propose « une culture de la rencontre, qui va au-delà de la dialectique qui oppose l’un à l’autre » (#215). Elle s’inquiète des excès de l’individualisme consumériste : « Les autres sont considérés comme de réels obstacles à une douce tranquillité égoïste » (#222).   

Cependant, un parcours vers la paix ne peut se dispenser de faire ensemble la vérité sur les origines des conflits (#226). À nouveau, le Pape puise dans les expériences vécues et la réflexion subséquente d’épiscopats nationaux : du Congo, de Corée, de Colombie, d’Afrique du Sud et d’ailleurs. Après avoir consigné la nécessité du pardon au cœur de la démarche chrétienne, le texte prend acte de l’inévitabilité des luttes sociales. Finalement, le pardon n’équivaut pas à l’impunité, les collectivités n’ont pas à oublier les injustices subies, comme la Shoah pour les Juifs ou Hiroshima pour les victimes innocentes. La mémoire entretenue nous donne de « maintenir la flamme de la conscience collective » (#249).

 

Les religions et la fraternité mondiale

Le 8e et dernier chapitre reprend une préoccupation importante pour le pape François : le rôle des groupes religieux au cœur des conflits. C’est dans une commune référence à Dieu, Père de tous, que ceux-ci peuvent promouvoir la paix et l’harmonie. Ici, François reprend ce qu’énonçait saint Jean-Paul II dans Centesimus Annus: « Il faut donc situer la racine du totalitarisme moderne dans la négation de la dignité transcendante de la personne humaine, image visible du Dieu invisible et, précisément pour cela, de par sa nature même, sujet de droits que personne ne peut violer (…) » (#273). Dans le débat public, il devrait « y avoir de la place pour la réflexion qui procède d’un arrière-plan religieux, recueillant des siècles d’expérience et de sagesse » (#275).

Le Pape réaffirme, pour les croyants de toutes confessions, le principe de la liberté religieuse: « nous, chrétiens, nous demandons la liberté dans les pays où nous sommes minoritaires, comme nous la favorisons pour ceux qui ne sont pas chrétiens là où ils sont en minorité » (#279). Les diverses religions doivent rester centrées sur l’essentiel, l’amour de Dieu et du prochain; car « la violence ne trouve pas de fondement dans les convictions religieuses fondamentales, mais dans leurs déformations » (#282).

En fin de texte, deux prières d’envergure universelle, après la Déclaration dite d’Abou Dhabi, cosignée en 2019 par le pape François et le grand imam Ahmad Al-Tayyeb.

 

Qu’en retenir ?

On n’a pas fini de méditer les assertions de Fratelli Tutti. Comme l’indique Jonathan Guilbault dans La Presse+, « comment nos sociétés relèveront-elles les nombreux défis du monde post-COVID-19 : en mode chacun pour soi ou en tant que fratrie habitant une maison commune? » Il nous faudra aussi certainement sortir de la confusion dans laquelle baignent présentement les concepts de la liberté, de la démocratie et de la justice. Et surmonter le discours haineux dans lequel se complaisent tellement les réseaux sociaux. Et, en dernière analyse, mettre fin à la « culture de l’indifférence », en reconnaissant à toute personne sa dignité fondamentale d’enfant de Dieu. Vaste programme, à vrai dire…

 

Derrière la science, le sens de l’existence

Article tiré de la revue Pastorale-Québec, novembre 2020

Jean-Guy Morin, omi (suite du mois dernier)

 

Le mois dernier, grâce à Brunor, nous avons réussi à démontrer que la vie n’a vraiment pas pu apparaître sur la Terre par le seul effet du hasard. Une intelligence organisatrice parait absolument nécessaire à la construction de messages intelligents. Mgr Bertrand Blanchet renchérissait: « …un hasard aveugle ne pouvait être à l’origine de la vie et de l’être humain ».

Nous sommes tous très conscients que la plupart du temps, c’est le quotidien de la vie qui attire notre regard et le retient. Nous passons presque tout notre temps à tenter de solutionner les problèmes qui nous heurtent de front. Quand il ne s’agit pas de régler d’abord ce qui nous regarde en tant qu’individus, ce sont les difficultés communautaires et sociales, à commencer par les personnes de notre entourage, qui viennent d’abord solliciter notre attention.

C’est ainsi que les questions fondamentales de la vie, à savoir d’où nous venons et où nous allons, sont repoussées bien loin dans la sphère de nos préoccupations. Cependant, même si nous ne nous sentons pas concernés immédiatement, notre humanité et les communautés au sein desquelles nous cheminons sont directement influencées par nos réponses à ces questions essentielles.

 

Le comment et le pourquoi      

Pour ma part, depuis des années, avec mes correspondants par courriel et via Facebook, j’en suis venu à aborder deux aspects eux aussi très importants, à savoir l’évolution du comment et du pourquoi de l’existence de la vie.

Comme nous l’avons vu, Brunor nous invite à mesurer les acquis de la science pour nous donner une idée plus juste du développement de l’Univers, de notre système solaire et de notre Terre où sont apparues la vie en général et notre vie humaine en particulier.

Sachant l’intérêt naturel que les jeunes d’aujourd’hui portent à tout ce qui touche à l’évolution de la vie, ce sont peut-être surtout eux qui sauront saisir la suite de notre propos. Il serait très utile de leur transmettre ces réflexions. Un dialogue nouveau et fructueux pourrait alors s’ouvrir entre vous…

Ici, nous souhaitons approfondir le sens de tout ce qui existe, pour nous mener au sommet de cette richesse qu’est la vie. Le comment et le pourquoi! Ces deux éléments peuvent aisément se comparer aux deux rails d’un chemin de fer: ils doivent impérativement agir en parallèle pour être fonctionnels. Ils ne doivent jamais se toucher, sous peine de causer des accidents fatals.

Par conséquent, le comment de l’évolution sur notre terre possède sa fonction propre et ne peut ni se comparer, ni entrer en compétition avec le pourquoi du sens de l’existence, sachant que ce dernier aspect appartient à la sphère métaphysique, spirituelle, de même que religieuse, c’est selon…

 

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Pour faciliter notre voyage visant l’identification la plus complète possible de l’intelligence organisatrice de toute vie, permettez-moi de prendre un moment pour apporter une distinction qui est aujourd’hui proposée à notre présente action humaine.

Nous sommes actuellement inondés par les avancées technologiques, qui peuvent nous laisser croire que l’intelligence qu’on qualifie d’artificielle peut être à la source d’une révolution tout à fait inédite dans notre développement. À noter qu’en employant le terme artificiel, nous sommes mis en présence de son contraire qui est le mot naturel. Il ne s’agit pas de s’opposer à ces avancées, qui peuvent améliorer notre vie et faciliter notre mieux-être. Constatons simplement qu’un grand nombre de gens peuvent s’en trouver déroutés.

Il me semble que nous faisons face à une tentative subtile de nous faire croire que les nouveautés actuelles de la science, dont le propre est de se rapporter au comment, devraient renouveler complètement nos façons humaines de penser et d’agir. C’est dire que les connaissances approfondies de la science en arriveraient à nous transformer par des subterfuges artificiels. Ainsi, nous pourrions être conduits à abdiquer notre responsabilité, pour nous en remettre à des moyens purement physiques. Sans compter le danger de nous placer dans un état de dépendance vis-à-vis d’êtres ne cherchant que leur profit personnel ou la domination d’autrui.

Alors, quelle perte possible pour notre croissance spirituelle si nous reléguons aux oubliettes notre recherche de sens, c’est-à dire le pourquoi de notre vie.

 

VERS UNE NOUVELLE NAISSANCE?

Il nous est ici impossible de décrire en détail près de 3,5 milliards d’années de naissance et d’évolution de la vie, à travers lesquelles une intelligence en est venue à manifester sa capacité géniale à construire l’humanité que nous sommes devenus, et qui souhaite poursuivre son développement.

Bien entendu, la croissance de cette humanité n’est pas sans faille, car elle est complètement tributaire de tous les aspects du développement de la vie, c’est-à-dire sa reproduction, sa protection contre ses prédateurs, ainsi que la nourriture dont elle a besoin, pour croître au plan physique d’abord, mais aussi au plan spirituel. Ce dernier est indispensable pour nous permettre d’évoluer le plus intelligemment possible.

Nous savons que l’apparition et l’évolution de la vie jusqu’à nous ont constitué une étape homogène. Nous reconnaissons aujourd’hui qu’il nous était impensable de dépasser par nos seules forces naturelles un certain stade de notre évolution humaine.

Notre humanité a compris il y a 4 000 ans que nous nous pouvions être conduits à vivre une sorte de naissance inédite. Là que s’est produite une nouveauté jusque-là impensable. Cette intelligence organisatrice de la vie s’est alors identifiée comme étant Quelqu’un : un Être personnel, unique, Créateur incréé, existant de toute éternité, aimant infiniment toutes ses créatures; parmi celles-ci, aimant les humains que nous sommes de façon tout à fait particulière.

Cet Être incomparable a choisi un petit peuple pour se faire connaître. Se faire accepter librement par ses membres. Ne les obligeant pas à l’aimer en retour de tant d’amour de sa part. Au bout d’un cheminement plusieurs fois séculaire, ce Dieu unique a voulu nous donner le signe suprême de son amour se livrant entre nos mains dans sa Parole elle-même.

Oui, nous qui avons accueilli le cadeau tout à fait gratuit de son amour, nous avons reconnu que son Verbe (sa Parole) est venu se faire l’un des nôtres pour nous parler avec des mots que tous les êtres intelligents pourraient reconnaître et suivre. Librement, cependant; oui, tout à fait librement, car l’amour ne peut contraindre…

Ce peuple choisi par amour a pu naître à nouveau par la venue d’un enfant reconnu à travers les siècles comme le Fils unique du Dieu éternel. Ce Fils vit avec nous pour faire de nous des fils et des filles capables de vivre cette nouvelle naissance; une naissance impensable, imprévisible lorsque laissée à nos seules lumières, à nos seules capacités. Devenir les enfants de celui que nous pouvons appeler Abba (Père), à la manière de Jésus de Nazareth.

Quel honneur! Quelle source de joie pour ceux qui peuvent accepter ce cadeau inespéré! Voilà une vie changée du tout au tout. Situation insurpassable. Situation que nous, les croyants dans le Dieu de Jésus Christ, sommes invités à accepter bien humblement. Oui, avec la plus grande humilité, car nous voyons à côté de nous des femmes et des hommes qui se disent incroyants. Ce sont souvent des personnes qui reflètent par toute leur vie l’amour, la bonté et même la miséricorde de celui qu’ils n’ont pas encore eu le bonheur de reconnaître comme celui que nous confessons.

C’est là que nous en sommes aujourd’hui, croyants ou non croyants. Avec seulement un pas à faire. Le pas de celui qui peut devenir le témoin de cet amour, seul capable de transformer les habitants de notre terre à l’image de celui qui s’est fait l’un des nôtres.

Nous sommes invités à nous rallier pour préparer tous ensemble « les Cieux nouveaux et la Terre nouvelle » qui nous ont été promis. Une simple question d’amour! D’un amour fou qui fait de nous des fous d’amour.

Les mots pourraient encore s’étaler à l’infini pour décrire le bonheur que notre nouvelle naissance nous promet. Qu’il me suffise en terminant de nous inviter à renouveler quotidiennement notre vision de la vie actuelle, pour enrichir notre marche avec le Christ vivant, aujourd’hui et demain.

Si vous le désirez, nous pourrions continuer cette démarche de réflexion en Église. Vous pouvez fréquenter ma page Facebook et consulter mon volume, Ce Trésor au cœur de l’Univers: morinjeanguy163@gmail.com

 

Évangile du dimanche 08 novembre

« Voici l’époux, sortez à sa rencontre » (Mt 25, 1-13)
https://www.aelf.org/2020-11-08/canada/messe#messe1_lecture5

Vidéo thématique
Vivre avec le Christ – René Baillargeon – 8 min. 10
https://www.ecdq.tv/vivre-avec-le-christ-rene-baillargeon/

Questions pour l’échange, à votre choix :

  • Voyez-vous des liens entre la joie, le service et suivre Jésus?
  • Faites-vous des liens entre la vidéo et l’Évangile de ce dimanche?

InfoECDQ – 6 novembre 2020

Voici des suggestions d’informations à partager dans votre milieu ou à imprimer dans les feuillets paroissiaux.

Archives infoECDQ

NOUVELLES

 
Pour revoir la Commémoration des fidèles défunts

Et continuer dans l’espérance! 

La célébration eucharistique pour la Commémoration des fidèles défunts présidée par le cardinal Gérald Cyprien Lacroix et webdiffusée, lundi dernier le 2 novembre 2020, a été suivie en direct par plus de 600 connexions simultanées sur Facebook et YouTube, et compte 9500 vues à ce jour! Pour revoir cette célébration toute en profondeur et en prièrecliquer ici. 

Pour les personnes désirant poursuivre cet élan d’intercession et de méditation, la neuvaine d’espérance proposée par Prions en Église se poursuit jusqu’au 11 novembre. Plus d’information sur le site de Sur la terre comme au ciel. 

 

Attaque du 31 octobre à Québec  

Suite à l’attentat qui a fait deux morts et cinq blessés samedi dernier, le 31 octobre, dans le Vieux-Québec, le cardinal Gérald C. Lacroix a exprimé ces mots de solidarité et de prière:  

« Bouleversé par l’attaque du 31 octobre, je tiens à exprimer toute ma solidarité aux personnes touchées par ce drame. Je vous invite à la prière et au courage, en ce jour où l’Église catholique propose de nous recueillir pour faire mémoire de nos êtres chers. » 

Il a également enregistré une prise de parole par vidéo 

 

Projet d’élargissement de l’accès à l’aide médicale à mourir
Manifestons notre préoccupation à notre député
 

Une personne handicapée se rend à l’hôpital pour faire soigner sa pneumonie. Un professionnel de la santé lui demande: Voulez-vous vraiment prendre la peine de vous faire soigner pour cette pneumonie? Pourquoi ne pas plutôt laisser la nature suivre son cours? (cf. vidéo Euthanasie – panacée ou boîte de Pandore?). Cette personne pourrait être un membre de notre famille ou pourrait être nous-même. 

Le gouvernement fédéral a déposé un projet de loi visant à élargir l’accès à l’euthanasie pour inclure les personnes qui ne sont pas sur le point de mourir, y compris des personnes ayant des handicaps. Cela suscite des craintes chez les défenseurs des personnes handicapées 

Écrire et envoyer des communications à son député est un moyen efficace de manifester notre préoccupation pour ces personnes et de dire que nous ne voulons pas que l’accès à l’euthanasie soit élargi pour inclure les personnes vulnérables qui ne sont pas à la fin de leur vie. La Coalition pour les soins de santé et la conscience fournit une plateforme qui permet de rejoindre facilement son député, ainsi qu’un exemple de lettre en ligne qui peut être modifié par quiconque souhaite l’utiliser : https://www.coalitionsanteconscience.ca/gouvernement_federation  

 

Accueillir la vie d’après
Mgr Marc Pelchat au salon du livre de Montréal

Le livre Accueillir la vie d’après. Réflexions pour un temps de pandémie de Mgr Marc Pelchat, sera présenté au Salon du livre virtuel de Montréal du 12 au 20 novembre 2020. Il y aura possibilité de s’inscrire pour une rencontre virtuelle avec Mgr Pelchat pour les personnes qui auront acheté son ouvrage: https://salondulivredemontreal.com/evenements/rencontre-virtuelle-avec-marc-pelchat

Entretemps, on peut découvrir ce recueil de réflexions par l’entrevue qu’il a donnée à Lumière du Monde 

Il s’agit d’un essai pour apporter un peu de lumière à notre route en ce temps de pandémie. Les crises sont un temps d’épreuve mais elles offrent aussi l’occasion d’un renouveau. La pandémie de COVID-19 a été riche d’expériences et de redécouvertes humaines et spirituelles. Tirerons-nous de ce vécu des leçons durables pour notre mode de vie, nos relations, notre société, notre économie mondialisée?

 

 

Bientôt l’Avent… 
Le Carnet de l’Avent: Espérer sa présence 

Le confinement prolongé donne l’impression que l’année 2020 s’apparente à un carême qui n’en finit plus. L’hiver cogne à notre porte alors qu’on se croit en plein désert… 

Heureusement une nouvelle année liturgique débute bientôt avec l’Avent ! Belle occasion pour réactiver notre espérance fatiguée par une Parole qui nourrit et une Présence qui réconforte. Voilà ce que propose le Carnet pour l’Avent et le temps de Noël « Espérer sa présence ». Ses réflexions pourront alimenter les échanges dans les Maisonnées et même ressourcer les gens qui fréquentent habituellement peu les églises.  

Le Carnet vous intéresse? Cliquer ici pour le pour commander! 

 

Pour prioriser l‘éducation de la foi aux adultes
Outils de travail pour bien vivre la pause en catéchèse 

« Il y a urgence que nous évangélisions et formions à la vie chrétienne. Force est de constater que nos méthodes et nos façons de faire ne donnent pas les fruits que nous attendons. […] Nous avons besoin d’une conversion pastorale et missionnaire et pastorale pour que de nouvelles générations de personnes baptisées rencontrent le Christ et s’engagent à sa suite. » 

C’est par ces mots que notre Archevêque présentait la pause en catéchèse de cet automne. Il nous invitait également à prioriser l’éducation de la foi des adultes. 

Le service de pastorale a préparé un outil pour aider les milieux qui le souhaiteraient à faire une démarche pour se donner les moyens de discerner ce qui se fait déjà au niveau de l’éducation de la foi des adultes, et les nouveaux chemins qui pourraient s’ouvrir. 

 

 

Suggestions d’homélies et de prières universelles
Pour la vie et la famille   

Même pendant une période d’isolement social à cause de la pandémie de coronavirus, la liturgie dominicale continue de nourrir la prière et la réflexion pendant toute la semaine. 

La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) poursuit la publication des suggestions de pistes d’homélies et de prières des fidèles pour faire le lien entre la liturgie du dimanche et l’initiative pastorale pour la vie et la famille. On peut trouver celles de novembre 2020 en cliquant ici. 

 

CALENDRIER DACTIVITÉS  

Pandémie oblige, de nombreux événements ont été annulés ou reportés. Cependant, quelques activités reprennent dans nos milieux, en mode présentiel ou sur internet. Nous invitons les communautés chrétiennes de notre diocèse à nous faire parvenir les invitations quelles souhaitent voir apparaître sur le calendrier qui se trouve en page daccueil du site www.ecdq.org 

Courage, solidarité, espérance! 

 

ACTIVITÉS

Vous pouvez maintenant cliquer sur ce lien pour prendre connaissance des activités offertes dans notre diocèse : www.ecdq.org/activites/

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Aide médicale à mourir : manifestons notre préoccupation

Une personne handicapée se rend à l’hôpital pour faire soigner sa pneumonie. Un professionnel de la santé lui demande: Voulez-vous vraiment prendre la peine de vous faire soigner pour cette pneumonie? Pourquoi ne pas plutôt laisser la nature suivre son cours? (cf. vidéo Euthanasie – panacée ou boîte de Pandore?). Cette personne pourrait être un membre de notre famille ou pourrait être nous-même. 

Le gouvernement fédéral a déposé un projet de loi visant à élargir l’accès à l’euthanasie pour inclure les personnes qui ne sont pas sur le point de mourir, y compris des personnes ayant des handicaps. Cela suscite des craintes chez les défenseurs des personnes handicapées 

En 2019, un rapport gouvernemental a déclaré que les gens choisissent l’euthanasie parce qu’ils ont peur d’être un fardeau, d’être seuls, de manquer de soutien ou de perdre leur dignité et leur importance. Les personnes handicapées sont aux prises avec ces problèmes tous les jours. En tant que société, nous avons la responsabilité de soutenir les personnes vulnérables, et non de les réduire à un silence permanent. 

Prenons action!

Écrire et envoyer des communications à son député est un moyen efficace de manifester notre préoccupation pour ces personnes et de dire que nous ne voulons pas que l’accès à l’euthanasie soit élargi pour inclure les personnes vulnérables qui ne sont pas à la fin de leur vie. 

Compte tenu des contraintes de temps et de soins de santé, le courrier électronique semble actuellement être le moyen le plus rapide et le plus efficace. La Coalition pour les soins de santé et la conscience fournit une plateforme qui permet de rejoindre facilement son député, ainsi qu’un exemple de lettre en ligne qui peut être modifié par quiconque souhaite l’utiliser. Les liens au site Web se trouvent ici : 

https://www.coalitionsanteconscience.ca/gouvernement_federal

Réactions des évêques canadiens 

Après ldéclaration conjointe œcuménique et interreligieuse intitulée Nous pouvons, nous devons faire beaucoup mieuxla CECC a publié le 20 octobre 2020 une réaction au projet de loi C-7 modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir).  

Les évêques du Canada expriment une fois de plus leurs inquiétudes sérieuses concernant ce projet de loi inchangé depuis son premier dépôt le 24 février 2020 et demandent à tous les Canadiens et Canadiennes d’exprimer leur opposition à ce sujet. 

Pour prendre connaissance de cette déclaration, allez faire un tour sur le site web de la Conférence des évêques catholiques du CanadaC’est un changement qui aura un impact très important sur les personnes les plus vulnérables de notre société. 

Vous pouvez également lire la lettre récemment écrite par Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, et suivre l’heure de réflexion et de témoignage Choisir d’espérer et de vivre devant le projet de loi C-7 et l’élargissement de l’accès à la mort, le 12 novembre 2020 à partir de 19h30 en français et 20h30 en anglais sur la chaîne YouTube : « Église catholique à Montréal ».