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Être privés de l’Eucharistie : Une catastrophe à relativiser

Article tiré de la revue Pastorale-Québec, mars-avril 2021

Par Louis Riverin
Doctorant en théologie

 

L’année 2020 a été éprouvante pour l’Église – comme pour tout le monde sans doute. Pour la plupart, nous avons été privés d’Eucharistie à Pâques, à Noël et beaucoup d’autres dimanches. Et voici qu’en début de 2021, les lieux de culte sont de nouveau fermés.

Pour nous tous qui vivons de l’Eucharistie, c’est un grand bouleversement, amplifié peut-être par de troublantes équivoques. Par ces quelques lignes, je voudrais autant qu’il m’est possible apporter un peu de lumière et de paix en éclairant ces incompréhensions.

Sans la messe dominicale?

Ce qui est difficile à comprendre, c’est qu’on annule apparemment si volontiers les célébrations eucharistiques, alors que l’Eucharistie est vitale. « Sine dominico non possumus »: sans le dimanche, nous ne pouvons pas vivre. C’est une phrase des actes des martyrs d’Abitina, que Benoît XVI aimait bien citer[1]. Le touchant récit de ces martyrs montre combien l’Eucharistie est vitale, combien elle est « source et sommet de toute la vie chrétienne »[2]! Elle contient en effet « tout le trésor spirituel de l’Église, c’est-à-dire le Christ lui-même, notre Pâque », comme l’affirmait le concile Vatican II[3].

D’où l’incompréhension de plusieurs: alors quoi? Si l’Eucharistie est vitale, pourquoi ne pas faire l’impossible pour en maintenir la célébration, même jusqu’à la désobéissance civile? Sommes-nous devenus si tièdes que nous ne saurions, comme les martyrs d’Abitina, risquer notre vie pour l’Eucharistie dominicale?

Une image

L’Eucharistie est le lieu de bien des paradoxes qui tiennent à son caractère sacramentel. Le chemin le plus aisé pour saisir la relation entre le signe et le signifié est peut-être la comparaison avec le corps et l’esprit, qui se manifeste notamment dans la relation d’un couple.

L’amour des époux s’exprime de manière habituelle par tout un langage corporel, au sens large, incluant les paroles et les gestes. S’il arrive tristement qu’un des époux devienne incapable de parler ce langage, en raison d’une maladie ou d’une autre distance involontaire, ce sera certainement une crise pour le couple. Si l’amour est authentique, la relation n’en sera pas pour autant supprimée: l’amour trouvera des chemins, des moyens nouveaux. Mais si l’amour n’est pas pleinement authentique, cette crise viendra en révéler la fragilité, ce qui se manifestera de deux façons : si rien ne change… ou si tout change.

  • Si « ça fait pareil » de ne plus pouvoir s’échanger de tendresse par les moyens ordinaires… c’est un bien mauvais signe! Les gestes et paroles n’étaient-ils pas vides, n’exprimant plus un amour authentique?
  • Si tout s’effondre parce que ces expressions sont disparues, cela révèle une autre inauthenticité de la relation : ces gestes et ces paroles avaient été idolâtrées et pris pour eux-mêmes, et non pour exprimer un amour et une relation.

« Tant que l’Époux est avec eux » (Mt 9, 15)

L’Écriture Sainte compare souvent notre relation à Dieu à celle des époux. Et comme pour la relation d’un couple, la crise que nous traversons peut être révélatrice. Et m’amener à me poser des questions…

  • Si « ça fait pareil » de suivre l’Eucharistie à la télé ou sur le web (en fait c’est bien plus commode), si je ne désire pas profondément le retour à la manière pleine et entière de célébrer l’Eucharistie;
  • Si, d’autre part, il me faut la communion sacramentelle à tout prix… par exemple, en m’inscrivant au plus grand nombre de messes possible en sachant que d’autres seront ainsi exclus, ou en appelant à la multiplication des célébrations même aux dépens de la santé des prêtres.

Privés d’Eucharistie, nous sommes dépouillés de notre manière ordinaire et normale d’entrer en relation avec le Christ, « contenu » dans l’Eucharistie, nous dit Vatican II. Mais notre relation au Christ ne se réduit pas à cette expression – du moins espérons-le! L’Eucharistie est notre sommet, notre source. Mais un sommet sans montagne, c’est bien « plate » … ce n’est même plus un sommet du tout. Et une source qui ne va nulle part devient vite une eau stagnante et insalubre.

La communion spirituelle

L’amour entre époux peut trouver d’autres expressions parce qu’il est sacramentel : en lui-même invisible, il s’exprime toujours dans des signes sensibles, mais il dépasse ces signes. De manière analogue, la théologie distingue deux réalités unies dans le sacrement : le signe sensible et la grâce. L’Eucharistie est la manière ordinaire (non facultative!) de recevoir la grâce de l’union au Christ. Mais elle n’est pas la seule…

Si je suis raisonnablement empêché d’avoir accès à l’Eucharistie, Dieu peut me donner la même grâce que si j’avais communié sacramentellement. Ce qu’on appelle la communion spirituelle n’est pas une forme diluée et appauvrie de communion! Je me rappelle encore l’exemple par lequel mon professeur de théologie des sacrements nous faisait comprendre cette réalité : « Je te dis : “Si tu vas à tel endroit, je te donne 10$.” Si tu n’y vas pas, puis-je quand même te donner 10$? » Bien sûr que oui : il fait ce qu’il veut de son argent; mais dans ce cas, il n’est pas tenu par sa promesse.

Tout est en nuances ici – et le manque de nuances me semble troubler bien des cœurs en ce moment. Dieu, certes, ne me donnera pas sa grâce si je néglige le lieu où il me donne rendez-vous (si je ne me précipite pas à l’Eucharistie quand elle redeviendra accessible!). Mais n’accourra-t-il pas à moi si je désire sa présence tout en étant catastrophé d’être privé de l’Eucharistie?

Une catastrophe relative

Quels mots pourraient consoler sans le briser l’élan d’amour de tant d’âmes vers le Christ dans son Eucharistie? Car au fond, l’émoi causé par toute cette situation est un bon signe : oui, l’Eucharistie est bien vitale pour nous, comme pour les martyrs d’Abitina. Heureux sommes-nous si nous ne pouvons nous résigner à en être privés! Maurice Zundel affirmait que le Christ ressuscité ne se manifestait qu’« à ceux qui sont préoccupés de lui, à ceux qui sont catastrophés par les événements qu’ils viennent de vivre[4] ». Et c’est bien notre situation, pour plusieurs.

À l’inverse, se passer facilement de l’Eucharistie peut sembler un signe de vertu et de maturité. Mais cela peut aussi dissimuler une superficialité dans la relation à Dieu, devant laquelle je ne peux m’empêcher de repenser aux paroles cinglantes du père Molinié[5]. Il est sain d’être catastrophé par ce manque. Mais, d’autre part – tout est en nuances ! –, la catastrophe est relative, puisque la relation au Christ peut trouver d’autres chemins pour s’exprimer. Pour rendre cet oxymore (qui met ensemble deux mots de sens contradictoires) dans un langage plus précis : nous vivons une épreuve, une crise.

Eucharistie et Église

Et la crise n’est pas moindre pour les prêtres, contrairement à ce qu’on a pu croire. On a même dit que les prêtres pouvaient bien ne pas se forcer pour maintenir les célébrations eucharistiques… parce que de toute façon, eux, ils « ont Jésus »! C’est gravement sous-estimer le drame vécu de nos pasteurs pendant cette crise. Et comment oublier les larmes du cardinal Lacroix devant sa cathédrale vide lors de la célébration du Jeudi saint?

C’est que l’Eucharistie, c’est plus que la communion sacramentelle! Le trésor spirituel qu’est le Christ se rencontre aussi par la Parole, par « son Corps qui est l’Église » (Col 1, 24). Cette dimension était moins mise en lumière autrefois[6], c’est pourquoi, par exemple dans le catéchisme de 1992, on affirme que « les sacrements sont “de l’Église” en ce double sens qu’ils sont “par elle” et “pour elle” » (CEC 1118). Rien, vraiment, ne « fait pareil » que l’Eucharistie. Rien ne peut véritablement la remplacer.

Pour la paix de l’Église

C’est pourquoi aucune solution de rechange n’est idéale. Et c’est aussi pourquoi nous devrions redoubler de compréhension envers la réaction de notre frère, de notre sœur à cette situation hors norme. Ces réactions varient selon les pays, les diocèses, les paroisses même. On adopte différentes positions sur la résistance (ou non) aux mesures gouvernementales, à la distribution de la communion… Et malheureusement naissent, de part et d’autre, des soupçons sur l’autre dont la position est différente de la nôtre. Celui qui en fait trop est suspect d’immaturité spirituelle; celui qui n’en fait pas assez, de tiédeur spirituelle.

Il me semble que l’Église a tant besoin, en prenant à nouveau conscience de la complexité de toute situation, d’être renouvelée dans cette attitude de compréhension mutuelle à laquelle invitait saint Ignace de Loyola :

Tout bon chrétien doit être plus prompt à sauver la proposition du prochain qu’à la condamner. Si l’on ne peut la sauver, qu’on lui demande comment il la comprend; et s’il la comprend mal, qu’on le corrige avec amour; et si cela ne suffit pas, qu’on cherche tous les moyens adaptés pour qu’en la comprenant bien il se sauve.[7]

L’affirmation de mon prochain, c’est aussi l’expression de sa foi en ce temps de pandémie. Qui peut en juger, sinon Dieu seul? C’est aussi les décisions prises par nos pasteurs; là aussi, nous n’avons pas tous les éléments pour en juger.

Non, vraiment, rien ne peut remplacer l’Eucharistie; une Eucharistie où l’on puisse accueillir tous ceux et celles qui veulent venir, sans s’être inscrits, où l’on puisse se toucher, se regarder sans masques, et chanter à pleine voix. Que notre foi ressorte grandie de cette catastrophe relative pour la célébrer encore plus pleinement qu’avant la pandémie.

__________

[1] 29 mai 2005, 9 septembre 2007, 26 juin 2011. Littéralement : « Sans le dimanche, nous ne pouvons pas. » Le latin ne porte pas le verbe vivre, ce qui ne permet pas de dire que ce verbe ne correspond pas au sens original. Je ne peux personnellement m’imaginer par quoi d’autre on le remplacerait pour rendre la phrase intelligible en français. Sans être latiniste, il me semble qu’un tel usage du verbe pouvoir sans objet pourrait se rapprocher de l’expression française « je n’en peux plus ».
La traduction choisie par Benoît XVI me semble en tout cas meilleure que celle de Louis Bertrand dans Les martyrs africains (Marseille, Publications Notre-Dame-du-Roc, 1930, 249-270) : « notre loi nous ordonne de célébrer le jour du Seigneur » (p. 261).

[2] Lumen gentium, 11.

[3] Presbyterorum ordinis, 5. Ces extraits des textes de Vatican II sont cités par le Catéchisme de l’Église catholique au n. 1324.

[4] Maurice Zundel, Homélie donnée à Lausanne pour le deuxième dimanche de Pâques, 1974. En ligne : https://mauricezundel.com/apparitions-du-christ-jn-20/

[5] « Dieu est mort? Il y a du vrai. […] Ce qui meurt, c’est le Dieu “valeur suprême” de ceux qui ne souhaitent pas avoir affaire à Lui et devenir des mystiques, ceux dont la pratique religieuse sans amour crie, beaucoup plus efficacement que le blasphème torturé de Jacques Prévert: Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y… Il y a un Dieu que les chrétiens disent être leur Dieu, qui n’est Père qu’au sens large, et vient couronner d’assez haut (le plus loin possible) une vie fondée sur les valeurs humaines: ce Dieu-là est mort, non pas le Vendredi-Saint, mais le soir de la chute. » (Marie-Dominique Molinié, Le courage d’avoir peur, Paris, Cerf, 1994, p. 41.)

[6] Par exemple dans la définition du Petit catéchisme de Québec : « Un sacrement est un signe sensible institué par Jésus-Christ pour nous donner la grâce. » À la différence d’éditions plus tardives, celle de 1868 portait : « …pour nous sanctifier ».

[7] Catéchisme de l’Église catholique, n. 2478, citant S. Ignace de Loyola, Exercices spirituels 22.

 

Tout un Clin-Dieu! Les maisonnées dans notre diocèse

Article tiré de la revue Pastorale-Québec, mars-avril 2021

Par Lucile Duval, animatrice diocésaine

Il fallait être un peu fou pour lancer un projet comme celui-là en pleine pandémie. Et pourtant, c’était peut-être le meilleur moment pour rejoindre plusieurs personnes qui ont envie d’entendre parler d’autre chose que de la pluie, du beau temps… et de la Covid! Un clin d’œil de notre Dieu pour qui rien n’est impossible.

Les maisonnées sont des rencontres de groupes de 6 à 10 personnes qui se retrouvent autour de la Parole de Dieu, pour la partager et pour fraterniser. Elles sont aussi l’occasion d’une réflexion (une vidéo est proposée chaque semaine) et d’un échange. Des groupes de ce genre, il en existe depuis très longtemps dans notre diocèse; c’est une formule éprouvée! Plusieurs personnes l’ont adoptée depuis longtemps, parce qu’elle leur permet de grandir comme être humain et comme disciple du Christ. Ces partages en toute simplicité permettent la fraternité, réelle, au fil des semaines, de personnes qui se soucient les unes des autres, qui se retrouvent avec plaisir, qui se font confiance, se livrent ce qui habite leurs jours et se soutiennent mutuellement. Tiens, on voit ici des ressemblances avec les premières communautés dont parlent les Actes des Apôtres.

L’équipe des maisonnées propose une façon de faire, mais en temps de pandémie, il est bon de voir comment la Parole se fraie un chemin dans nos maisons. Les plateformes virtuelles n’ont pas limité le désir de se réunir et de se retrouver. À part peut-être pour quelques personnes qui ont trouvé d’autres façons originales de partager la Parole, comme une chaîne téléphonique où, tour à tour, la Parole voyage d’une maison à l’autre. 

Proposer ou renouveler la rencontre du Christ, telle est notre vision diocésaine. Faire des maisonnées un projet diocésain semble être tout indiqué pour favoriser la rencontre du Christ, maison par maison, au fil des échanges. Pas besoin de flafla, de grands discours ni d’une maison de magazine: la Parole de Dieu fait son œuvre et travaille les cœurs. Elle est vivante et agissante. Elle fait son œuvre en nos vies. (Vous pourrez déjà le constater en parcourant les témoignages de plusieurs membres de maisonnées au bas de cet article.)

Il semble qu’il y ait dans ces maisonnées, dans ces rencontres, un véritable terreau pour former des disciples-missionnaires. Quand la Parole de Dieu nous saisit, nous habite, elle finit aussi par nous pousser vers le monde, dans le monde, à notre façon et selon nos charismes. L’Esprit verra à faire mûrir les fruits et la récolte sera bonne, n’en doutons pas!

« La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »  (Isaïe 55, 10-11)

Au lancement de l’Année pastorale, le cardinal Lacroix nous avait lancé le défi de voir naître des dizaines, voire des centaines de maisonnées dans notre diocèse. Il y en a déjà plus de 125, à part toutes celles qui, sous diverses formes et depuis longtemps, apportent leur couleur à nos paroisses (pensons à des groupes comme le Cursillo, les Équipes Notre-Dame, les affiliés de différentes communautés religieuses, le Timonier, les Cellules paroissiales d’évangélisation et beaucoup d’autres). 

Défi relevé, pourrons-nous dire à notre archevêque… Mais comme cela goûte bon et a fait ses preuves, ne nous contentons pas d’une seule centaine… 

Ça vous met l’eau à la bouche? Vous avez envie d’en savoir plus ou de vous joindre à une maisonnée?  Vous trouverez tout ce que vous cherchez sur la page www.ecdq.org/maisonnees : un mot de présentation par le cardinal Lacroix, des trucs pour démarrer votre maisonnée, des outils pour l’animation, les liens pour les réflexions sur vidéo. Allez visiter la page et au besoin, écrivez-nous : maisonnees@ecdq.org. Vous pouvez également vous joindre à notre groupe Facebook : Nos maisonnées.

« Nous avons beaucoup d’occasions de partager la Parole, mais la maisonnée, c’est une petite fraternité, une petite famille avec laquelle tu fais route et qui ouvre à une autre dimension, qui est Église véritable, qui est déjà une communauté.  Je rêve d’une Église où il y aura des centaines, de milliers, des millions de personnes qui partagent la Parole.  C’était mon rêve lors de mon ordination épiscopale, le 24 mai 2009!  On fait des pas dans la bonne direction! » (Cardinal Gérald C. Lacroix)

 

Témoignages

Et voici ce qu’en disent les membres des Maisonnées :

  • Pour moi, la maisonnée c’est la rencontre: la rencontre de la Parole de Dieu, la parole des autres qui sont devenus mes amies et amis. Cela apporte de la lumière et de la joie dans ma vie, moi qui étais réticente à y participer… Cette manière différente et enrichissante de se rassembler c’est vraiment super!
  • La Parole de Dieu, c’est vivifiant. Ça fait du bien de rencontrer des gens au-delà du confinement. Partager la Parole me libère et ça me rend capable de partager quelque chose de très personnel de ma vie.
  • C’est tout à fait inattendu comme expérience! Bien que fervent croyant, je me suis éloigné de la pratique religieuse (messe dominicale). Je ne croyais pas que les maisonnées étaient pour moi et j’avoue y avoir été d’abord réticent. Ma surprise est d’y retrouver de la fraternité, à travers les partages de personnes que je ne connaissais peu ou pas. Il y a longtemps que je n’avais pas prié avec d’autres autour de la Parole et j’avoue avoir été ému à quelques reprises et touché par la beauté des personnes. Je continue de me laisser surprendre…
  • Le Partage de la Parole a été facile, bien condensé et en utilisant un langage en « je » dans nos échanges. Il n’y avait donc pas de « copier-coller » dans notre prise de parole individuelle.
  • Malgré les réticences de chacun au sujet d’une rencontre virtuelle, je dois dire que tout s’est bien passé.
  • 5 novembre 2020. Ma première maisonnée, en mode virtuel…pandémie oblige. Nouvelle expérience, nouveaux visages. Et pourtant, dès lors, des échanges sur une « longueur d’onde » familière, reconnaissable malgré la distance. Malgré un long temps, pour moi, vécu loin des partages en communauté. Il y a de ces choses qui, malgré la route et les détours, demeurent en nous. Pour moi, la maisonnée, c’est là où je fais halte, où je fais séjour avec des pèlerins du quotidien. Pour me déposer. Pour entendre. Et, toujours, du nouveau se dit.
  • Pour moi, c’est un temps de rassemblement joyeux, d’abord pour nous revoir et nous saluer quelques instants. Ensuite, c’est l’heure du passage de l’Esprit- L’ambiance change et nous voilà à écouter la Parole, que j’ai entendue maintes fois! L’heure silencieuse d’entendre le texte est comme envahie de mystérieux cette fois-ci, il s’adresse à mon vécu. L’Esprit de Lumière vient éclairer mon intérieur, peut-être un peu dans le brouillard. Chaque participant donne sa version des quelques lignes entendues, des paroles de Jésus qui ont retenu toute mon attention.
  • Les maisonnées, en ce temps de pandémie, faut bien le dire, sont ma bouffée d’air pur et d’échange sur la Parole de Dieu. On y vit toujours une formation « vivante » de la part des autres participants. L’Esprit-Saint y est présent, c’est sûr !
  • Les maisonnées sont un lieu magnifique de fraternité! On apprend à découvrir l’autre rencontre après rencontre.  De plus, la beauté des maisonnées est qu’elles ne sont jamais figées et sont toujours en évolution.  Cette ouverture permet alors de belles initiatives montrant la couleur de chaque personne du groupe.

Évangile du dimanche 28 mars 2021

« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Jn 12, 12-16)
https://www.aelf.org/2021-03-28/romain/messe#messe1_lecture1

La réflexion pour cette semaine
https://youtu.be/gZIMFz6XD5Y

Merci à Anne-Sophie Allard

Questions pour l’échange, à votre choix:

  • De quelle manière me suis-je laissé, laissée déplacer en ce carême 2021?
  • Quel lien est-ce que je fais entre la vidéo et l’Évangile de ce dimanche?

La Table interreligieuse demande des mesures équitables

Le jeudi 18 mars 2021, la Table interreligieuse de concertation du Québec publie ce communiqué, en réaction à l’annonce de la possibilité pour les salles de spectacle d’accueillir jusqu’à 250 personnes.

LE GOUVERNEMENT DOIT CORRIGER LES MESURES INÉQUITABLES

Montréal, le 18 mars 2021 – Les membres de la Table interreligieuse de concertation du Québec poursuivent un dialogue exigeant avec la Santé publique afin d’ajuster les protocoles sanitaires en vigueur dans les lieux de culte en fonction de la nouvelle épidémiologie.

Cette semaine, les leaders religieux ont été renversés d’apprendre qu’à partir du 26 mars, en zone rouge, une salle de spectacle pourrait accueillir jusqu’à 250 personnes, soit dix fois plus qu’un lieu de culte, et ce, quelle que soit la taille de ce dernier. Puisqu’il s’agit de rassemblements présentant des caractéristiques semblables, cela est objectivement inéquitable.

Devant un tel écart, il se dégage une forte impression d’incohérence. On est facilement porté à y voir de l’incompréhension, sinon de la discrimination à l’égard des Québécoises et Québécois dans la vie desquels la religion joue un rôle essentiel.

C’est pourquoi les membres de la Table réclament qu’un nombre égal de personnes soient autorisées dans une salle de spectacle ou dans un lieu de culte dès le 26 mars.

Par ailleurs, la Table persiste à croire qu’il serait plus simple de calculer le nombre de personnes admissibles dans un lieu en fonction d’un pourcentage sa capacité maximale, dans le respect d’une distance physique acceptable. Enfin, la Table rappelle que, s’il est maintenu, le couvre-feu devra bientôt être ajusté au-delà de 21h30 pour rendre possible la prière commune du soir.

Les leaders religieux jouent un rôle important dans leurs milieux pour communiquer et mettre en œuvre les recommandations de la Santé publique. Mais leur responsabilité est aussi de veiller à ce que les autorités civiles respectent les croyances et les pratiques des communautés de foi. Tout en poursuivant les discussions avec les autorités pour obtenir un traitement équitable, ils continuent à encourager les fidèles à observer rigoureusement les règles en vigueur pour protéger la vie et la santé de tous, surtout des plus vulnérables.

 

Source :              Table interreligieuse de concertation du Québec

 

La Table interreligieuse de concertation du Québec regroupe des représentants de plusieurs églises chrétiennes, de différentes traditions juives, de différentes mosquées, et du Centre canadien d’œcuménisme.

Célébration eucharistique pour la fête de saint Joseph: 19 mars à 19h

Vendredi 19 mars, à 19h, en la solennité de SAINT JOSEPH, une célébration eucharistique présidée par le cardinal Gérald C. Lacroix sera diffusée sur www.facebook.com/ecdq.tv/ et www.ecdq.tv.
 
Nous retrouverons pour l’homélie l’abbé Pierre-René Côté dont plusieurs ont beaucoup apprécié les enseignements pour les 7 dimanches préparatoires (pour les autres, découvrez-les sur www.ecdq.tv!)
 
La fête du 19 mars 2021 marque aussi le début l’année de la famille lancée par le pape François. Elle sera également un temps fort de l’année consacrée au père de la Sainte-Famille, auquel le Pape a consacré la lettre apostolique Patris Corde: cet article de Pastorale-Québec la fait découvrir!
https://www.ecdq.org/une-annee-dediee-a-saint-joseph/

Vers Pâques 2021: le Carême sur des chemins insoupçonnés!

Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
(Hymne du Bréviaire)

Le carême est un temps de purification par l’amour de Dieu. Israël, dans le désert qu’il traversait, a vu la main et le cœur de Dieu à l’œuvre pour lui. À travers ce désert de la pandémie que nous traversons, au milieu de toutes les situations que nous n’avons ni choisies ni désirées, sachons reconnaître aussi de quelle manière notre Dieu veut se faire présent et nous rapprocher de lui.

Voici quelques démarches pour soutenir notre marche et nous offrir la nourriture dont nous avons besoin pour traverser le désert. Prenez aussi connaissance des propositions de votre paroisse, en visitant son site internet ou ses réseaux sociaux!

Entrons en Carême!

Comment débuter ce précieux chemin du Carême ensemble, malgré la difficulté de nous rassembler? Vivez une célébration de la Parole chez vous, accompagnés par Mgr Martin Laliberté, p.m.é., évêque auxiliaire à Québec. Nous vous invitons à un rendez-vous webdiffusé le Mercredi des Cendres, 17 février, à 19h sur ECDQ.tv, ou sur nos réseaux sociaux Facebook et YouTube.

Pour l’occasion, sortez votre Bible, une bougie, et préparez un petit coin personnalisé pour déposer le tout. Créez une ambiance chaleureuse où vous vous sentirez bien pour participer à la célébration. Seul(e), en couple ou en famille, vous pourrez vivre ce temps de proximité avec Dieu au moment de votre choix. Bonne entrée en Carême!

Suivez attentivement les productions de votre webtélé ECDQ.tv : de belles surprises vous attendent pour le Carême… 

Ce Carême, partageons l'amour

Le thème de la campagne Carême de partage de Développement et paix pour année s’inspire de l’encyclique Fratelli Tutti du pape François qui traite de la fraternité et de l’amitié sociale, nous rappelant que nous sommes tous frères et sœurs.

Cliquez ici pour lire et télécharger la lettre du cardinal Gérald C. Lacroix.

Ateliers d’information et de formation sur la campagne Carême de partage 2021 à l’intention des personnes du diocèse de Québec (Zoom)

Cliquez ici pour vous inscrire à l’atelier du mardi 16 février 2021 de 19 h à 21 h.
Cliquez ici pour vous inscrire à l’atelier du mercredi 17 février de 13 h à 15 h.

Guide et ressources liturgiques pour le Carême de partage 2021: Cliquez ici

Information: Pascal André Charlebois, du bureau de Développement et Paix de Québec: 418 683-9901; pacharlebois@devp.org

Pour nourrir votre Maisonnée

Vous avez entendu parler du projet diocésain des Maisonnées? Celles-ci visent à développer des réseaux de communion fraternelle, à l’instar des premières communautés chrétiennes.  En mode présentiel ou virtuel, nous vous convions à mettre sur pied votre Maisonnée : voici plusieurs outils pour vous soutenir dans ce projet-phare de la nouvelle année pastorale. Ces pistes peuvent être utiles également à tous les petits groupes qui ont déjà l’habitude de se réunir!

Saviez-vous que chaque semaine, nous mettons en ligne un bref enseignement en lien avec la Parole de Dieu du dimanche, qui peuvent stimuler vos échanges? Pour le Carême, notre archevêque et nos évêques auxiliaires ont préparé des réflexions spéciales… Voici le lien direct.

Un document complet du diocèse de Nicolet

Dans ce document, vous trouverez: des aménagements liturgiques, que ce soit pour votre coin de prière à la maison, ou votre église: des appels à l’engagement en lien avec le jeûne, la prière et l’aumône, de semaine en semaine; des propositions de chants; et même un outil pour discerner la présence de Dieu dans notre quotidien selon la spiritualité ignatienne. Cliquez ici pour avoir accès au document.

Une compilation du diocèse de Chicoutimi

L’équipe du diocèse de Chicoutimi a ratissé le web pour rassembler des dizaines de ressources pertinentes: cliquer ici!

Des méditations... au quotidien!

Chaque année, Novalis propose un carnet de méditations, de réflexions et de prières pour chaque jour du Carême afin de vous accompagner jusqu’à la fête la plus importante de l’année chrétienne. Un outil accessible, à la portée de tous, offrant un véritable parcours spirituel pour se préparer le cœur à la joie pascale.

Pour commander: https://fr.novalis.ca/collections/careme-2021/products/au-quotidien-careme-2021

Demeurez en lien avec votre paroisse!

De nombreuses paroisses offrent un soutien et des ressources aux personnes désirant bénéficier du temps du Carême et des grâces qu’il apporte. La vôtre n’est pas ici? Faites-nous connaître ses initiatives en nous écrivant!

Tout au long du carême, la Paroisse de Limoilou propose des vidéos quotidiennes pour nous accompagner pendant cette préparation pour Pâques sur la page Facebook de la paroisse et sa chaîne youtube. Tous les vendredis du carême à 18 h, vivez le chemin de croix en direct de l’une des églises de la Paroisse, notamment au Sanctuaire Notre-Dame-de-Rocamadour. Pour en savoir davantage, cliquez ici.

La paroisse Saint-Thomas-d’Aquin offre un parcours pour le Carême, sur son site : saintthomasdaquin.qc.ca, au bas de la page, dans la section intitulée « Nos balados » (« Les parcours Saint-Thomas », audio seulement). Pour la vidéo du Parcours, il suffit d’aller sur la chaîne YouTube « Paroisse Saint-Thomas-d’Aquin ».

 

La paroisse Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette aborde le sens du Carême de façon différente et amusante pour les familles et les jeunes par une série de trois capsules vidéo. Voici le lien vers la première capsule : https://youtu.be/v4UA3qR3TIg 

 

De nombreux ressourcements offerts en ligne!

La retraite « Revivre comme Lazare » (Jn 11) offerte par le Centre le Pèlerin, d’une durée de 8 semaines à partir du 14 février, avec le prédicateur Stéfan Thériault.

Prendre la route avec NOTRE PÈRE: un beau parcours de 8 étapes sur la prière du Notre Père avec l’abbé Christian Beaulieu et la Maison du Renouveau, à partir du 15 février.

« Avec le Christ de l’alliance sur la route vers Pâques »: un parcours de Carême en 5 capsules vidéo destiné aux paroisses voulant offrir une animation spirituelle. Pour plus d’infos: la Maison de spiritualité des Trinitaires au 450 372-5125.

Notre Espérance Vivante, une mini-retraite de Mission Jeunesse Montréal le 27 mars pour se préparer pour la Semaine Sainte spécialement pour ados (13-17 ans) et jeunes adultes (18-35).

« Cheminer ensemble durant le temps du Carême »: une série de réflexions vidéo pour le Carême offerte par la CECC
mardi le 16 février 2021

Des démarches, une explication du Carême aux enfants, une célébration et bien d’autres ressources sur mamanalamaison.ca!

Un repas familial ritualisé pour célébrer Pâques à la maison, préparé par l’Office de catéchèse du Québec : https://officedecatechese.qc.ca/productions/familles/PaquesRepasRituel.html

Un radio théâtre sur « Judas », une œuvre de Marcel Pagnol :
https://www.facebook.com/events/131100335559289

Évangile du dimanche 21 mars 2021

« Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 14-21)
https://www.aelf.org/2021-03-21/romain/messe#messe1_lecture4

La réflexion pour cette semaine
https://youtu.be/hFlUisZIdxI
Merci à Luc Paré, bénévole à Développement et Paix

Chaque cinquième dimanche du Carême amène une quête commandée pour Développement et Paix, l’organisme de l’Église du Canada pour la solidarité et la justice.  Leur vision se lit comme suit : Agir pour un monde plus juste. 

Puisque nos églises sont fermées ou ouvertes avec un nombre restreint de personnes, nous avons pensé vivre autrement, avec vous, ce Carême de partage. 

Pour en savoir plus sur Développement et paix et pour faire un don, leur site et une courte vidéo (moins d’une minute) :https://www.devp.org/fr/aboutus/identity

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=fnltB_e05gg&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=careme_de_partage_2021_jeune_solidaire_national_crise_humanitaire_en_ethiopie_plus&utm_term=2021-03-11

Questions pour l’échange, à votre choix:  

  • Que savons-nous de ces personnes qui contribuent à nous nourrir et à nous vêtir?  Est-ce que je me sens concerné, concernée par leurs conditions de vie?
  • Quel lien est-ce que je fais entre la vidéo et l’Évangile de ce dimanche?

InfoECDQ – 11 mars 2021

Voici des suggestions d’informations à partager dans votre milieu ou à imprimer dans les feuillets paroissiaux.

Archives infoECDQ

NOUVELLES

Commémoration du 11 mars 

Mobilisés ensemble pour faire mémoire 

 

Aujourd’hui est le jour où nous faisons mémoire de nos chères personnes disparues lors de cette année de pandémie. Le cardinal Lacroix, à l’occasion de sa messe de ce matin, a livré un message en toute simplicité, disponible en cliquant sur ce lien 

 

Dans toutes les églises pour lesquelles c’est possible, une volée de cloches résonne à 13h02, après la minute de silence officielle. De nombreuses activités viennent soutenir cette mémoire dans notre diocèse: temps de prière, célébrations sur le web ou dans les églises, et même, mémorial sur le parvis des certaines églises, pour permettre aux gens de venir se recueillir. Comme l’a exprimé Mgr Denis Bélanger, curé de Notre-Dame-de-Québec, « Nous voulons offrir tout notre soutien aux personnes endeuillées. Nous avons un devoir de mémoire, de solidarité, et d’espérance ». Plus de détails dans le communiqué transmis aux médias pour l’occasion: https://www.ecdq.org/communique-commemoration-du-11-mars/ 

 

Mise au point 

La vaccination est un acte de solidarité  

 

Une tempête médiatique se déroule depuis hier, après la parution d’une note émise par la direction de la Conférence des évêques catholiques du Canada. En entrevue aujourd’hui dans nos différents médias locaux et nationaux, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix et Mgr Marc Pelchat ont tenu à se distancer de ce texte qu’ils qualifient d’inopportun. 

 

« Le message unique qui aurait dû être véhiculé, c’est que la vaccination est un acte de solidarité et de charité fraternelle. J’invite sans hésitation les membres de l’Église et tous les citoyens à obtenir tout vaccin disponible approuvé par Santé Canada », a exprimé Mgr Pelchat.  

 

D’autres évêques québécois ont abondé dans le même sens. Cliquez sur les liens pour lire leurs déclarations: Diocèse de MontréalJoliette, Saint-Jean-LongueuilGatineauSherbrooke. 

 

Avec nos paroisses et nos évêques 

Célébrer la Semaine sainte 

 

La fête de Pâques approche, et avant elle, sept journées spéciales : la Semaine sainte représente un précieux itinéraire personnel et communautaire. Comment en profiter au maximum, malgré le contexte particulier que nous traversons?  

 

Premier réflexe : restez en contact avec votre paroisse pour prendre connaissance de ses propositions, via son site web ou ses réseaux sociaux. Ensuite, sachez que notre Archevêque et nos deux évêques auxiliaires seront sur la route, et vous proposeront sur notre webtélé des rendez-vous quotidiens. Tous les détails ici. Ce programme sera ajusté selon les consignes de la Santé publique. 

 

Visitez aussi www.ecdq.org, pour découvrir de nombreuses ressources qui vous aideront à vivre un Carême et une Semaine sainte nourrissants, à partir de votre foyer. Unissons-nous aux millions de chrétiens et chrétiennes qui cheminent en ce moment vers la fête de la Résurrection! 

 

Engagés dans la réouverture sécuritaire des lieux de culte 

Pourquoi pas en fonction de la superficie? 

 

La Table interreligieuse de concertation a émis le 10 mars un communiqué (accessible ici: https://bit.ly/3chnxHT) par lequel elle signale que les groupes religieux travaillent actuellement à un plan de déconfinement en partenariat avec la santé publique. Elle estime que la nécessaire prudence est compatible avec les assouplissements nécessaires à la prière commune. 

 

En zone orange, la Table demande l’établissement d’une jauge calculée en fonction de la capacité d’accueil des lieux de culte, comme c’est le cas dans d’autres provinces canadiennes et pays. D’autres ajustements sont aussi nécessaires, notamment en ce qui a trait au couvre-feu pour pouvoir vivre adéquatement, au cours des prochains mois, ces temps forts essentiels que sont la Pâque juive, les Pâques chrétiennes et le mois du Ramadan. 

 

 

Derniers débats sur l’aide médicale à mourir 

Le cardinal Lacroix prend la parole 

 

Notre archevêque Gérald Cyprien Lacroix a tenu une fois de plus à faire entendre la voix des plus vulnérables en ces jours où se clôt un débat crucial pour eux: « Alors que se déroulent les derniers débats sur le projet de loi C-7 (retrait du critère de fin de vie pour l’AMM au Canada), je tiens à rappeler mon soutien à des initiatives qui exposent ses dérives. […] La version amendée pour inclure les troubles mentaux repousse encore les limites. Aidons plutôt à vivre! » 

 

Il a cité en exemple deux de ces initiatives : cette lettre de deux psychiatres dans La Presse et le site (en anglais) https://disabilityfilibuster.ca. Rappelons la prise de parole de la Conférence des évêques catholiques du Canada sur le projet de loi :  

 

Le pape François en Irak 

Un moment fort qui rayonne 

 

Un vent d’espérance, de consolation et de solidarité ! Le voyage apostolique du pape François en Irak a été un moment fort pour ce peuple si meurtri, et pour toute l’humanité. Nos médias l’ont généreusement couvert. Voici un aperçu des articles et reportages sur son voyage, sur Vatican NewsLe VerbeLe SoleilRadio-CanadaTVALa Presse et plusieurs autres!  

 

 

Développement et paix 

Lsolidarité, tout au long du Carême! 

 

La campagne Carême de partage de Développement et Paix, Partageons l’amour, se poursuit. Dans tous les pays du monde, les femmes sont en première ligne de la pandémie de la Covid‑19. Elles jouent un rôle essentiel au sein de leur famille et de leur communauté, mais aussi en raison des effets négatifs spécifiques que la pandémie a sur elles. Cliquez ici pour aller à la rencontre de partenaires de Développement et Paix qui accompagnent des groupes de femmes en première ligne de la pandémie de la Covid-19 au Bengladesh, au Brésil, en Haïti, au Honduras, au Pérou, aux Philippines et en Somalie. 

 

 

CALENDRIER D’ACTIVITÉS  

Plusieurs activités sont offertes dans nos milieux, en mode présentiel ou sur internet. Nous invitons les communautés chrétiennes de notre diocèse à nous faire parvenir les invitations qu’elles souhaitent voir apparaître sur le calendrier qui se trouve en page d’accueil du site www.ecdq.org 

Voici notamment quelques annonces de portée diocésaine : 

 

Catéchèse d’adultes et célébration virtuelle de la Parole 

Catéchèse biblique de la liturgie dominicale de la Parole 

  

Participez à une Catéchèse biblique de la liturgie dominicale de la Parole (Novalis, 2020) en compagnie d’une quarantaine d’adultes. Explorez les textes bibliques de la liturgie du 5e dimanche du Carême, le samedi 20 mars 2021 à 9h00 (rencontre virtuelle d’une durée d’environ 2 heures). Cette nouvelle formule de catéchèse est spécialement adaptée à la situation de pandémie que nous vivons actuellement et permet aussi de créer des petits groupes de partage de la Parole avec les vôtres ! Si vous le désirez, joignez-vous aussi à la Célébration virtuelle de la Parole du 5e dimanche du Carême, le dimanche 21 mars 2021, 19h30-20h15, en ligne.  

  

Pour vous inscrire, veuillez écrire à : formationcbs@gmail.com  

Pour plus d’informations : https://www.cbsquebec.com/careme-mars-2021 

 

Week end « chez vous » 

Vivre et aimer: se retrouver comme couple 

Quelle chance pour votre couple de mieux communiquer pour retrouver la joie! Sans vous déplacer, en respectant les règles sanitaires, vivez l’expérience d’un week-end ressourçantavec Vivre et Aimer! 

1921 mars (Dyane et Lucien : 418 878-0081 / vivreetaimerrqc@gmail.com ) 

16-18 avril (Ghislaine et Marc : 819 566-6638 / info.vivreetaimer@gmail.com ) 

 

Mise au point : la vaccination est un acte de solidarité

Une tempête médiatique se déroule depuis hier, après la parution d’une note émise par la direction de la Conférence des évêques catholiques du Canada. En entrevue aujourd’hui dans nos différents médias locaux et nationaux, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix et Mgr Marc Pelchat ont tenu à se distancer de ce texte qu’ils qualifient d’inopportun. 

« Le message unique qui aurait dû être véhiculé, c’est que la vaccination est un acte de solidarité et de charité fraternelle. J’invite sans hésitation les membres de l’Église et tous les citoyens à obtenir tout vaccin disponible approuvé par Santé Canada », a exprimé Mgr Pelchat.  

D’autres évêques québécois ont abondé dans le même sens. Cliquez sur les liens pour lire leurs déclarations: Diocèse de MontréalJoliette, Saint-Jean-LongueuilGatineauSherbrooke.