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Radiothon de Radio Galilée ce 23 octobre

 

Lu sur le site de nos amis de Radio Galilée:

Le dimanche 23 octobre 2011

Le seul radiothon visible pour cette année
Sous le thème :

La Providence à plusieurs visages

Une manière de vivre la Journée missionnaire mondiale en soutenant la mission de Radio Galilée inscrite dans la voie de la Nouvelle Évangélisation depuis plus de 16 ans.
À tout l’auditoire, nous lançons un appel à la générosité concrète. Vous pouvez remettre vos dons en personne, par un simple appel téléphonique ou encore par l’entremise de notre site web. Les téléphonistes prendront les appels pour les dons entre 10 heures et 22 heures
sans pause !

Pour ce 15ième radiothon visible, tous les artisans de Radio Galilée seront heureux de serrer la main à l’auditoire, de retrouver ceux et celles qui les visitent chaque année et de faire connaissance avec les nouveaux, dont vous serez peut-être, nous le souhaitons.

En vous déplaçant par l’autobus no 7 ou encore en voiture (un vaste stationnement est accessible à l’arrière de l’édifice), vous pourrez visiter nos studios, la petite chapelle de lumière. Venez rencontrer les animateurs, les techniciens, la secrétaire et les bénévoles qui s’impliquent, chacun et chacune selon ses talents dans notre mission d’évangélisation, 7 jours sur 7 et 12 mois par année.
Nous vous invitons nombreux et nombreuses à venir passer un moment avec nous.
PORTES OUVERTES ET VISITES GUIDÉES entre 14 heures et 22 heures.

Que cette journée de partage, d’animation et de témoignage radiophonique soit aussi stimulante et abondante que la plus belle récolte d’automne !

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ECDQ.tv sera sur place. Un reportage à venir sur cette radio de Québec dont nous pouvons tous et toutes être très fiers!

Visite du secrétaire général du 50e CEI les 27-28 octobre à Québec

Les 27 et 28 octobre, l’Église catholique de Québec aura la chance d’accueillir Kevin Doran, prêtre et secrétaire général pour le 50e Congrès eucharistique international.

Kevin Doran sera au Canada du 24 au 30 octobre. Il séjournera à Toronto, London, Québec et Montréal.

Lors de son passage à Québec, il fera des entrevues à Radio-Galilée, ECDQ.tv et rencontrera les médias de l’Association canadienne des périodiques catholiques réunis à Québec.

Il rencontrera également l’archevêque et quelques artisans du CEI 2008.

Le jeudi le 27 octobre aura aussi lieu en soirée une rencontre d’information chez les Missionnaires Dominicaines Adoratrices.

Rappelez-vous qu’il est toujours temps de s’inscrire pour le CEI 2012: notre forfait diocésain est avec Spiritours du 9 au 19 juin 2012 (11 jours / 9 nuits) avec circuit optionnel de 6 jours / 5 nuits).

Pour plus de détails, visitez les site Web du CEI 2012 suivant:

Site officiel

Délégation canadienne

Merci de continuer de porter dans la prière l’Église d’Irlande et continuons ensemble d’approfondir le thème du 50E CEI : L’Eucharistie, communion avec le Christ et entre nous.

Sœur Doris Lamontagne, pfm

 

Jugement d’importance sur le développement de la vie humaine

 

Connaissez-vous l’excellent site Gènéthique de la Fondation Jérôme Lejeune? C’est un site interactif français qui réfléchit brillamment sur tous les sujets de bioéthique. Il nous apprend une nouvelle d’importance dans sa revue de presse d’hier.

Voici dans son intégralité une brève sur un jugement de la cour européenne (les surlignages en gras sont de nous):

Europe : les recherches utilisant des embryons humains exclues de la brevetabilité

Le 18 octobre 2011, la Cour européenne de justice a interdit le brevetage d’un procédé utilisant des embryons humains et entrainant leur destruction : ce jugement intervient après que Greenpeace a demandé l’annulation d’un brevet portant sur une technique utilisant des cellules souches embryonnaires humaines (Cf. Synthèses de presse du 13/01/11 et du 25/03/11). La Cour fédérale de justice allemande avait saisi la juridiction du Luxembourg au sujet de l’interprétation de la notion d’embryon humain *.

Dans son arrêt, la Cour européenne de justice prend clairement position sur la question du financement de la recherche impliquant l’usage de cellules prélevées sur des embryons humains. Les juges européens ont rejeté toute possibilité de brevetabilité dès lors que « le respect de la personne humaine pourrait en être affecté » : ainsi, « doit être exclu de la brevetabilité un procédé qui, en utilisant le prélèvement de cellules souches obtenues à partir d’un embryon humain au stade du blastocyste, entraîne la destruction de l’embryon ». Les juges soulignent également que « l’octroi d’un brevet à une invention implique, en principe, son exploitation industrielle et commerciale ». De ce fait, ils considèrent que « l’utilisation d’embryons humains à des fins de recherche scientifique qui ferait l’objet d’une demande de brevet ne saurait être distinguée d’une exploitation industrielle et commerciale et, ainsi, échapper à l’exclusion de la brevetabilité ». Aucune recherche scientifique employant des embryons humains ne peuvent donc « accéder à la protection du droit des brevets ».

Les juges précisent qu’un procédé utilisé « à des fins thérapeutiques ou de diagnostic, applicable à l’embryon humain et utile à celui-ci, peut faire l’objet d’un brevet ». Ils citent à cet égard des utilisations permettant par exemple de corriger une malformation ou d’améliorer les chances de vie d’un embryon.

Concernant la notion d’embryon humain, la Cour européenne de justice insiste pour qu’elle soit comprise dans un sens large : « tout ovule humain doit, dès le stade de sa fécondation, être considéré comme un embryon humain dès lors que cette fécondation est de nature à déclencher le processus de développement d’un être humain ». Les juges européens précisent que de la même manière, un ovule humain non fécondé, dans lequel a été implanté le noyau d’une cellule humaine adulte, ou encore un ovule non fécondé induit à se diviser et à se développer par parthénogenèse, doivent être appelés embryons humains.

* NDLR : dans le cadre de l’affaire Oliver Brüstle contre Greenpeace.

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Nous savons tous et toutes à quel point cette question du développement de la vie humaine est cruciale dans tous les débats entourant la bioéthique. Réjouissons-nous d’un tel jugement qui inspirera, espérons-le, des législateurs et législatrices des quatre coins du globe.

Tiens, pour assister à ce spectacle grandiose qu’est la conception et le développement de la vie humaine, je vous suggère avec enthousiasme la vidéo l’Odyssée de la vie en 3D, produit par des français voilà un peu plus d’un an. Quatorze minutes exceptionnelles.

2 colloques. 2 sujets. 2 priorités.

Alors que se poursuit jusqu’à demain un colloque sur le catéchuménat et l’initiation chrétienne des adultes à Saint-Augustin-de-Desmaures, une autre rencontre importante débutera demain à Montréal : le colloque Traumatisme et transformation, l’Église catholique et la crise des abus sexuels. Ce sera la première fois qu’une institution universitaire séculière, l’Université McGill, se penchera sur cette question dans un tel cadre.

Allez jeter un coup d’œil à leur site Web et cette vidéo de présentation (en anglais) :

 

Accompagnons dans la prière les participants à ces deux grands rassemblements.

Pour suivre sur Twitter les discussions entourant ces deux événements :

#colloquecatechumenat
#TTConf

« Traumatisme et transformation »: colloque sur l’Église catholique et la crise des abus sexuels

Voici une info fort pertinente nous provenant du site Web de l’Église catholique de Montréal:

 

Les 14 et 15 octobre, un colloque sur les abus sexuels dans l’Église catholique proposera un coup d’œil plus pointu sur cette situation de crise afin de mieux répondre aux traumatismes vécus suite à l’abus et afin de mieux gérer la responsabilité des institutions ecclésiales.

Le congrès de deux jours, sous le thème « Traumatisme et transformation : l’Église catholique et la crise des abus sexuels », regroupera une brochette d’experts internationaux et de chefs religieux qui partageront leur expertise sur la situation à la fois troublante et controversée.

Le colloque sous le patronage de l’Université McGill et organisé par le Centre for Research on Religion, arrive peu de temps après la parution du rapport John Jay. Le titre du rapport est « The Causes and Context of the Sexual Abuse of Minors by Catholic Priests in the United States, 1950-2010 » (Le contexte et les causes des abus sexuels sur des mineurs par des prêtres catholiques aux Etats-Unis, 1950-2010).

Un communiqué de presse émis par les organisateurs déclare : « L’abus sexuel demeure un problème profondément enraciné – et largement caché – au cœur de la société humaine. Pour une foule de raisons, l’Église catholique est devenue une espère de « cas clinique » concernant l’abus sexuel de mineurs et d’enfants dans un contexte institutionnel. Alors que s’étend la révélation de la crise, une grande quantité d’informations apparaît et entraîne par le fait même des analyses psychologiques, éthiques, légales, historiques et sociologiques. »

Le but premier de ce colloque est d’identifier les composantes de la leçon qui a été retenue et les moyens d’envisager l’avenir pour aller plus loin.

La traduction simultanée sera disponible.

Parmi les conférenciers nous notons :

– Mgr Anthony Mancini, archevêque d’Halifax

– Mgr Ronald Fabbro, évêque de London, Ontario

– M. John Allen, correspondant sénior pour le National Catholic Reporter et commentateur religieux pour CNN et NPR

– M. l’abbé Len Altilia, s.j., délégué de la province canadienne des jésuites

– Dre Karen Terry, rédactrice en chef du Rapport John Jay

– M. Randal Penney, une victime d’abus

– Me Paul Torrie, avocat et médiateur dans des cas d’abus sexuels.

Les organisateurs affirment que le colloque s’adresse en particulier à ceux et celles qui travaillent sur des questions en lien avec l’abus sexuel de mineurs dans le cadre d’institutions et de contexte religieux et également aux professionnels laïcs, membres du clergé et chefs religieux, aux chercheurs dans les domaines de travail social, de loi et de droit publique.

Les frais d’inscriptions sont de 200$, incluant deux dîners, des rafraîchissements tout au long du colloque, la réception du vendredi soir et tout le matériel pédagogique.

Parmi les commanditaires principaux on retrouve la Conférence des Évêques Catholiques du Canada (CÉCC), les Sœurs de la Charité et la Congrégation de Notre-Dame.

Pour plus de détails visiter le site Internet ou envoyer un courriel à l’administrateur du colloque : jon.waind@mcgill.ca.

 

Cérémonie d'investiture des Dames et des Chevaliers de l'OÉSSJ

Par un beau dimanche après-midi ensoleillé du 25 septembre, la fête de l’OÉSSJ se poursuit à la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

La messe solennelle du 26e dimanche, présidée par Mgr Gérald C. Lacroix, archevêque de Québec, primat du Canada, grand prieur, entouré de Mgr Maurice Couture, de Mgr Jean-Guy Couture et de plusieurs concélébrants, est chantée à 14 h 30. C’est le chœur du chapitre de la cathédrale, sous la direction de M. Jean-Claude Picard, qui exécute la Messe en ré mineur de Lorenzo Perosi pendant que M. Claude Lemieux touche l’orgue.

Pendant son homélie, Mgr Lacroix commente les lectures du jour (Éz 18, 25-28 ; Ph 2, 1-11 ; Mt 21, 28-32). Voici quelques pensées que j’en ai retenues : « Le peuple juif n’a pas reconnu le Messie : il n’était pas celui qu’il attendait. Les autres peuples, non prisonniers d’un système de pensées, ont reconnu le Messie. Jésus vient questionner le peuple juif… Suis-je comme les pharisiens qui veulent un Dieu à leur mesure ? Un genre de Dieu, guichet automatique, avec qui je négocie. Le Seigneur vient nous rappeler que le Royaume des cieux est d’abord une expérience de vie, une expérience de rencontre avec le Seigneur. Le Royaume des cieux est un royaume d’amour, de justice et de paix. » Puis, il cite les paroles de Benoît XVI prononcées ce dimanche lors de l’homélie de sa dernière messe célébrée en Allemagne :

«… les agnostiques, qui au sujet de la question de Dieu ne trouvent pas la paix ; les personnes qui souffrent à cause de leurs péchés et ont le désir d’un cœur pur, sont plus proches du royaume de Dieu que ne le sont les fidèles « de routine », qui dans l’Église voient désormais seulement ce qui paraît, sans que leur cœur soit touché par la foi. (…) Mais dans l’esprit de l’enseignement de Jésus, il faut plus : le cœur ouvert, qui se laisse toucher par l’amour du Christ, et donne ainsi au prochain, qui a besoin de nous, plus qu’un service technique : l’amour, dans lequel se rend visible à l’autre le Dieu qui aime, le Christ. »

Puis, Mgr Lacroix ajoute : Interrogeons-nous, à partir de l’évangile d’aujourd’hui, comment va notre foi ? »

Après l’homélie, le grand prieur de l’ordre, Mgr Lacroix, entonne le Veni Creator et procède à la cérémonie d’investiture des Chevaliers selon l’antique rituel des adoubements et des investitures : un dialogue s’engage entre le grand prieur et les aspirants exprimant leur désir d’adhérer à l’Ordre. Puis, chaque futur chevalier s’agenouille devant le célébrant. Celui-ci, muni d’une réplique de l’épée dite de Godefroy de Bouillon, le frappe symboliquement à l’épaule. Le Chevalier reçoit la croix et, en signe de pureté, revêt sa longue cape blanche ornée sur le côté gauche de l’insigne de l’Ordre. Le même cérémonial se poursuit pour les Dames. Mais, au lieu d’être touchées de l’épée, celles-ci reçoivent un cierge allumé, se revêtent d’une longue cape noire, en signe d’humilité, et se couvrent la tête d’une mantille. Ensuite, la célébration eucharistique se poursuit. Avant la bénédiction finale, la joie tout intérieure, éclate dans un Te Deum entonné par la chorale à laquelle se joignent le clergé, les Dames, les Chevaliers et l’assistance.

Célébration très impressionnante ! Que d’émotions montent en moi. C’est la cérémonie de ma prise d’habit et de ma profession perpétuelle que je revois et mon action de grâce s’unit à celle des nouvelles Dames et des nouveaux Chevaliers.

Cet Ordre, quoique très ancien, conserve toujours une place de choix dans l’Église. Il relève directement du Saint-Siège. « Le cardinal Grand Maître de l’Ordre est nommé par le pape. Le patriarche latin de Jérusalem en est le Grand Prieur et l’archevêque de Québec est Grand Prieur de la Lieutenance de Québec. Cet ordre répandu, dans 31 pays, compte plus de 56 000 membres. »

« Les membres de l’Ordre s’engagent à mettre en œuvre la mission caritative que leurconfie le Pape en solidarité avec l’Église de Jérusalem. » Le pape Jean-Paul II, dans une Lettre du 16 octobre 2003, leur rappelle leurs engagements : « … témoigner d’une foi cohérente en étant des artisans d’amour et de paix à la lumière de l’Évangile dans leur vie et dans leurs œuvres

N’est-ce pas un bel idéal à proposer aux jeunes capables de générosité, d’engagement, réclamant la justice et l’égalité pour tous ?

 

 

 

 

 

 

 


Révision des normes liturgiques le 27 novembre prochain

Information très importante nous provenant de la Conférence des évêques catholiques du Canada aujourd’hui:

À partir du premier dimanche de l’Avent, le 27 novembre 2011, l’Église catholique au Canada mettra en application les normes liturgiques révisées de la troisième «édition typique» du Missel romain, ainsi que le nouveau calendrier liturgique pour les diocèses au Canada. L’« édition typique » constitue l’édition officielle à laquelle doivent se conformer toutes les copies et les traductions du Missel romain en usage à travers le monde.

Au même moment, les catholiques de langue anglaise au Canada commenceront à utiliser la nouvelle version anglaise du Missel romain qui sera publiée par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC). Quant aux catholiques de langue française, ils continueront d’utiliser la traduction du Missel romain actuel jusqu’à ce que la nouvelle version française soit disponible. Les évêques du Canada du Secteur français poursuivent d’ailleurs leur travail en ce domaine; il s’agit d’un processus long et intensif qui s’étendra sur quelques années.

La révision actuelle du Missel et de ses normes liturgiques fait suite à l’annonce en 2000 par le Pape Jean-Paul II qu’il y aurait une troisième « édition typique » du Missel romain. Le texte latin révisé a été publié par le Vatican en 2002 et ensuite amendé en 2008.

Afin d’aider à l’introduction et à la compréhension des normes liturgiques révisées, de même que l’utilisation de la version révisée de langue anglaise du Missel romain, le président de la CECC, MgrPierre Morissette, vient de publier une Lettre pastorale. En plus de s’adresser plus particulièrement aux personnes qui collaborent de près à la liturgie et à la catéchèse, cette lettre pastorale vise aussi tous les catholiques du pays.

Dans sa lettre, Mgr Morissette rappelle que l’implantation des normes liturgiques révisées constitue un temps de grâce qui invite les croyantes et croyants à approfondir leur unité en tant que corps du Christ. « Au nom des évêques du Canada, j’appelle chacune et chacun à adopter les nouvelles normes et à accueillir la nouvelle traduction. Dans nos célébrations communautaires, les paroles, les gestes et les attitudes liturgiques sont un signe important de l’unité et de l’harmonie entre nous. »

La CECC a produit diverses ressources à l’intention des catholiques de tout le Canada dans le but de faciliter l’intégration des révisions liturgiques :

  • deux versions abrégées – une en français et une en anglais – de la Lettre pastorale du Président de la CECC, ayant comme titre « Message à tous les fidèles », qui mettent l’accent sur les changements liturgiques propres à chacun des secteurs linguistiques; et
  • quatre textes reprenant les principaux éléments contenus dans la Lettre pastorale qui peuvent être distribués sous forme de bulletin ou de communiqués à l’intention de groupes ou de personnes spécifiques.

Ces ressources ci-haut mentionnées, de même que la Lettre pastorale du Président de la CECC, sont disponibles sur le site Internet de la CECC (www.cccb.ca).

Pour approfondir la richesse des propos du Pape en Allemagne

Le second troisième périple (2 voyages apostoliques et une JMJ) du pape Benoît XVI en Allemagne, le pays où il grandit, nous a laissé nombre de prises de parole très pertinentes pour nous aider à grandir dans la foi.

Deux exemples pour vous:

1) Extrait de l’adresse aux jeunes à la Foire de Freiburg im Breisgau, Allemagne, le 24 septembre 2011 :

« Chers amis, l’image des saints a été continuellement l’objet de caricature et de représentation déformée, comme si être saints signifiait être en-dehors de la réalité, ingénu et sans joie. On pense souvent qu’un saint est seulement celui qui accomplit des actions ascétiques et morales d’un niveau très élevé et que, pour cela, on peut certainement le vénérer, mais jamais l’imiter dans la vie personnelle. Comme cette opinion est erronée et décourageante!

Il n’y a aucun saint, sauf la bienheureuse Vierge Marie, qui n’ait pas connu aussi le péché et qui ne soit jamais tombé. Le Christ ne s’intéresse pas tant au nombre de fois où vous trébuchez dans la vie, mais bien au nombre de fois où vous vous relevez. Il n’exige pas des actions extraordinaires, mais il veut que sa lumière resplendisse en vous. Il ne vous appelle pas parce que vous êtes bons et parfaits, mais parce qu’il est bon et il veut faire de vous ses amis.

Oui, vous êtes la lumière du monde, parce que Jésus est votre lumière. Vous êtes chrétiens non parce que vous faites des choses extraordinaires, mais parce que le Christ, est votre vie. Vous êtes saints parce que sa grâce opère en vous ».

2) Homélie à l’aéroport de Freiburg im Breisgau, Allemagne, le 24 septembre 2011

« Les agnostiques, qui au sujet de la question de Dieu ne trouvent pas la paix ; les personnes qui souffrent à cause de leurs péchés et ont le désir d’un cœur pur, sont plus proches du royaume de Dieu que ne le sont les fidèles « de routine », qui dans l’Église voient désormais seulement ce qui paraît, sans que leur cœur soit touché par la foi. »

Pour approfondir les nombreux discours du Saint-Père en Allemagne, plusieurs liens à vous proposer:

Tous les événements de ce voyage apostolique en vidéo (traduction française de KTO)

Les textes de toutes les allocutions du Pape lors de son séjour en Allemagne

Le site officiel de ce voyage en Allemagne (allemand et anglais seulement)

Parole de Dieu toujours d’actualité

Aujourd’hui, 23 septembre, nous fêtons saint Padre Pio de Pietrelcina. La situation décrite par le prophète Aggée dans la 1re lecture de ce jour ressemble, sur bien des points, à celle que nous vivons au Québec. En écoutant proclamer cette page du prophète m’est venue à l’esprit cette pensée. Je vous la partage : « Mais à présent, courage, Mgr Lacroix ! Courage, vous les prêtres ! Courage vous, les fidèles ! Au travail ! Je suis avec vous, déclare le Seigneur de l’univers ! … Mon Esprit se tient au milieu de vous : Ne craignez pas ! … je vous ferai don de la paix. »

N’est-ce pas consolant que de s’approprier cette Parole de la Bible qui est toujours vivante ?

Pèlerinage jeunesse 2011: un événement inoubliable!

Le dimanche 18 septembre dernier a eu lieu un des événements majeurs de la pastorale jeunesse de l’archidiocèse de Québec : le pèlerinage jeunesse. C’était la première fois que je prenais part à cette activité. Motivé par la curiosité de voir comment se passe une journée de marche de jeunes et le désir de rencontrer d’autres jeunes du diocèse, j’attendais patiemment le jour « J ».

Tôt le matin, les gens commençaient à arriver à la Maison du Renouveau, le lieu de rassemblement. Premier constat : Il y a des jeunes et des moins jeunes qui ont répondu à l’appel. Plus d’une centaine de jeunes ont fait le déplacement. Nous avons fait 16 km de marche, de Beauport au Vieux-Québec.

Plusieurs grands moments ont contribué à rendre cette journée de marche inoubliable. Entre autres activités, il y a eu la présentation du père Henri Roy. Un homme de notre temps qui a su trouver la voie pour conduire d’autres à Dieu pendant une période de changements. Un couple qui l’a connu a exprimé comment cet homme les avait marqués par son désir de Dieu et son amour pour la Bible.

Les jeunes pèlerins ont été accueillis par les Dominicaines missionnaires adoratrices dans leur jardin pour se reposer et prendre leur lunch. Par la suite, les sœurs ont présenté une causerie sur mère Julienne, leur fondatrice. Une femme exceptionnelle originaire de la basse ville. Elle était d’une persévérance exemplaire. L’Eucharistie a été le centre de sa vie; c’est là qu’elle a puisé la force nécessaire pour travailler pour Dieu.

L’animation a été au rendez-vous. Les jeunes de la communauté Marie-Jeunesse ont marqué tout le parcours par la joie qu’ils transmettaient et l’animation qu’ils dirigeaient. Grâce à eux, l’Eucharistie du jour a été vivante et priante.

Le dernier endroit que nous avons visité avant la clôture de l’activité à la cathédrale fut la chapelle des pères jésuites. Là, un jeune jésuite a mis les pèlerins en contact avec l’histoire de cette communauté qui a marqué le Québec particulièrement au niveau de l’éducation et de la spiritualité. Regardant le parcours que les pèlerins avaient fait, le jésuite en question leur a fait remarquer que tous ces hommes et femmes (Marie de l’Incarnation, les saints martyrs jésuites, sœur Julienne du Rosaire, etc.) qui ont vécu ici accompagnaient encore l’Église d’ici dans son cheminement.

Sur le parcours du pèlerinage, certains supportaient les pèlerins de diverses manières : en klaxonnant, en lançant un cri de joie, en souriant aux participants. D’autres par contre, étaient dans l’étonnement. Ceux-là, peut-être, avaient cru à la mort de l’Église d’ici. Toutefois, ce pèlerinage du début de l’année de mission a été un signe visible du fait que « l’Église du Québec ne se meurt pas, elle se transforme! » pour reprendre les mots de Mgr Lacroix.