C’est hier que le vote sur la motion 312 s’est déroulé.
L’appui à cette motion signifiait que la Chambre des communes devait instituer un comité spécial pour examiner une déclaration du Code criminel selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ». L’article 223 (1) du Code dit : « Un enfant devient un être humain au sens de la présente loi lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère. »
Le résultat: 91 pour, 203 contre.
Sans appuyer directement la motion, les évêques catholiques avaient invité les membres du Parlement canadien à bien prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine à quelques jours du vote.
En réponse à une demande du quotidien le Soleil de Québec, voici notre réaction publiée en page 10 du journal de ce matin.
Le député qui a proposé la motion, M. Stephen Woodworth, n’est pas découragé par cette défaite. Il prévoit d’ailleurs voyager partout au pays pour souligner l’importance de l’inclusion dans le droit canadien de la valeur et de la dignité égales de chaque être humain.
Il sera d’ailleurs au Québec le 6 octobre prochain, lors du Congrès annuel du groupe Campagne Québec-Vie à Granby.
De façon non partisane, je me permets de souligner le courage de cet homme politique dans ce dossier. Il allait à l’encontre de la volonté de son chef et de beaucoup de parlementaires préférant ne plus jamais parler des droits de l’enfant à naître. Quatre-vingt-dix députés ont choisi de l’appuyer.
Il est intéressant de noter qu’une nouvelle motion a été présentée hier à la Chambre…
L’Église catholique suivra attentivement ces discussions non pas comme un quelconque lobby, mais comme la porteuse d’un message évangélique qui nous rappelle sans cesse la défense des plus fragiles, des sans-voix.