Ça n’arrive pas tous les jours, ni même tous les mois… Ce lundi 22 novembre a été publiée une lettre pastorale de la Commission épiscopale pour la justice et la paix intitulée : C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés : Lettre pastorale sur la traite des personnes et l’exploitation sexuelle au Canada. Assurément un sujet dont on ne parle pas assez au Canada ! Pourtant, comme en témoigne une survivante, « ce type de violence se produit dans votre milieu et vous n’êtes probablement pas au courant. »
Cette lettre pastorale attire l’attention sur la nature exploitante et abusive de l’achat de services sexuels et insiste sur le fait que, pour protéger les personnes vulnérables, cette pratique doit continuer à être criminalisée : « Traiter le sexe comme un travail, c’est « camoufler la violence physique, psychologique et sexuelle infligée à la personne prostituée ». La prostitution consiste à vendre quelque chose qu’on ne peut, en soi, vendre ou acheter : elle n’est ni plus ni moins que de l’exploitation. »
Voici quelques données et appels à l’action mis en évidence dans la lettre :