Description des armoiries
UN FOND TRICOLORE (Jaune – Bleu – Rouge): Fait référence aux couleurs du drapeau de la Colombie, mon cher pays natal, là où se trouvent mes racines familiales, mes concitoyens, mon histoire de vie et mon appel vocationnel depuis ses débuts. C’est en Colombie que se trouve l’Archidiocèse de Medellín, qui m’a formé et envoyé en mission.
Du côté gauche du blason, sur le même fond tricolore, les couleurs rouge et blanc représentent le drapeau du Canada, et, du côté droit, les couleurs bleu et blanc représentent le drapeau du Québec.
LES LETTRES “Α” (Alpha) et “Ω” (Oméga): Nous lisons dans le livre de l‘Apocalypse 21, 6: “Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de la vie, gratuitement.” Ces deux lettres grecques me rappellent que la Parole de Dieu est la lumière qui guide et inspire mon existence. Je la proclame et la prêche avec conviction et amour pour accomplir le mandat missionnaire que le Seigneur m’a confié en Mc 16, 15: “Allez par tout le monde et proclamez la Bonne Nouvelle à toutes les nations!” (Mc. 16, 15).
UNE ÉTOILE BLANCHE DONT LE FOND EST BLEU: Ces deux couleurs mariales, bleu et blanc, sont présidées par une étoile. Elle exprime mon grand amour et mon attachement à ma Mère, Marie, étoile de l’Église, qui intercède depuis toujours pour moi et qui me couvre constamment dans le manteau de son amour inépuisable et inconditionnel. Cette étoile évoque la Reine du ciel, décrite dans la vision du livre de l’Apocalypse 12, 1: “Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.”
UN PÉLICAN QUI NOURRIT DE SON SANG SES OISILLONS: Cette image, fortement enracinée dans l’histoire biblique de l’Église, représente le Sacrement de l’Eucharistie, centre et sommet de ma vocation et de ma vie chrétienne. Il est dit du pélican qu’il nourrit ses petits de son sang et de sa chair quand leur vie est en danger, pour qu’ils vivent; c’est de cette façon qu’il devint pour l’Église une excellente image métaphorique du Christ et de l’Eucharistie, par laquelle Jésus nourrit les hommes et les femmes de son Corps et de son Sang, leur donnant ainsi la vie éternelle.
TROIS VAGUES BLEUES: Ces vagues font référence à l’océan que j’ai traversé comme missionnaire à partir de la Colombie vers le Canada, le pays où j’ai eu mon appel à servir le Seigneur et son Église, dans le ministère de l’épiscopat. En même temps, ces trois vagues représentent la Sainte-Trinité qui m’a submergé dans les eaux de mon Baptême, par lequel j’ai reçu le précieux cadeau de devenir enfant de Dieu.
MA DEVISE: “IN DOMINO ConfiDO.” En français: “J’AI MA CONFIANCE DANS LE SEIGNEUR.” Elle fait allusion au Psaume 11(10) où le psalmiste n’hésite pas à nous rappeler que le Seigneur est toujours présent à nos côtés et prêt à nous tendre la main, à nous secourir, à se lancer à notre rencontre et à nous prendre dans ses bras dans les hauts et les bas de notre vie. Rappelons-nous les paroles de ce Psaume: “J’ai ma confiance dans le Seigneur (…) Il garde les yeux ouverts sur le monde, Il voit et scrute les hommes (…) Vraiment, le Seigneur est juste; Il aime toute justice: les hommes droits le verront face à face.” Ps. 11, 1.4bc.7
C’est précisément dans les décisions les plus cruciales du ministère épiscopal, que le Seigneur nous assiste par la grâce de son Esprit, en nous habitant du don merveilleux de sa Sagesse, pour discerner ce qui est juste, ce qui est bon, ce qui est saint et convenable, selon les désirs du cœur miséricordieux de Jésus-Christ, Pasteur Suprême de l’univers.
Le Prophète Jérémie, avec lequel je me sens profondément identifié dans mon appel vocationnel, a su, lui aussi, mettre toute sa confiance dans le Seigneur, toujours et partout… Bouleversé et craintif par l’appel que Dieu lui avait adressé à son jeune âge, il ne voit rien de meilleur que de s’abandonner en ce Dieu d’amour qui a fixé son regard sur lui et qui l’appela à une mission remplie de défis et de bénédictions. En Jr 1, 8.12 nous lisons: “Ne crains pas, car je suis avec toi pour te délivrer! Je veille sur ma parole pour l’accomplir.”
À mon tour, je peux affirmer sans hésitation: “J’ai ma confiance dans le Seigneur!”
Juan Carlos Londoño est né à Medellín, en Colombie, le 3 avril 1974. Il est le fils d’Horacio Londoño et Rosalía Uribe. Il a fait sa formation au Grand Séminaire du Sacré-Cœur à Medellín. Il a été ordonné prêtre le 24 novembre 2001 par Mgr Alberto Giraldo. Il a exercé ses premières années de ministère presbytéral dans l’archidiocèse de Medellín où il a été responsable de la pastorale des malentendants.