Parmi les événements soulignés en février, l’ONU a décrété la journée mondiale de la justice sociale. Elle se définit comme suit : « La justice sociale est une condition fondamentale de la coexistence pacifique et prospère des hommes au sein des nations et entre les nations elles-mêmes…. Nous faisons progresser la justice sociale lorsque nous abattons les obstacles liés au sexe, à l’âge, à la race, à l’appartenance ethnique, à la religion, à la culture ou au handicap. »
Nous constatons que la justice sociale couvre un large éventail de la vie quotidienne. Les partis politiques, des groupes de la société civile et différents courant de pensée veulent défendre et répandent une vision de la justice sociale selon leur idéologie.
Dans la foi chrétienne et par notre baptême, la justice sociale est primordiale. « En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ ; il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. » Ga 3, 27-28. Nous sommes tous des êtres égaux aux yeux de Dieu. Un des éléments qui guide la doctrine sociale est le bien commun, c’est ce qui nous motive à bâtir une société plus juste et plus égalitaire pour toute personne. Nous sommes invités à partir de l’Évangile de transformer le monde comme le Pape François l’écrit, dans La joie de l’Évangile, si bien : « …. la mission propre des fidèles laïcs est la transformation des réalités terrestres pour que toute activité humaine soit transformée par l’Évangile, personne ne peut se sentir exemptée de la préoccupation pour les pauvres et la justice sociale (…) » Comme chrétiennes et chrétiens comment vivons-nous la justice sociale ?
Jason Noble
Animateur de pastorale diocésaine