Née en Normandie, Catherine de Longpré entre chez les religieuses hospitalières de Bayeux dès l’âge de douze ans et demi. Novice, elle s’offre pour la mission du Canada et fait le vœu « de vivre et de mourir en ce pays si Dieu lui en ouvre la porte ».
En 1648, son désir se réalise de sorte qu’à seize ans elle est déjà du nombre des premiers missionnaires qui viennent implanter l’Église en terre canadienne. Mue par la foi et la charité du Christ, elle excelle dans le don spécial d’inspirer l’espoir et d’apporter la consolation aux malades et à tous ceux qu’elle rencontre.
Consumée par l’ardeur de sa charité plus que par la maladie, elle meurt pieusement dans le Seigneur le 8 mai 1668 dans la trente-sixième année de son âge.
Trois ans après son décès (1671), l’évêque Monseigneur de Laval, connaissant bien Catherine et ayant d’elle beaucoup d’estime, demanda au Père Paul Ragueneau, qui était son directeur spirituel, d’écrire sa vie. De son vivant, il lui avait demandé d’écrire ce qu’elle vivait intérieurement, ce à quoi elle obéit. Ainsi, ce journal de Catherine permit au P. Paul Ragueneau de relater les événements de sa vie en détails. C’est grâce à cette biographie que fût connue toute sa vie intérieure qu’elle avait volontairement gardé caché auprès des autres soeurs.
Vous pouvez consulter ce récit intégralement en ligne ici.